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Par Mamé Annie le 6 Août 2017 à 00:05
La route nationale 7, ou RN 7, ou encore N 7, parfois également appelée la « route Bleue » ou encore la « route des vacances » (bien que le trajet diffère entre Roanne et Valence), était la plus longue des routes nationales de France avec 996 km.
Avant son déclassement partiel, elle reliait Paris à Menton via l'ouest de la Bourgogne, le nord de l'Auvergne, la vallée du Rhône, le massif de l'Esterel et la Côte d'Azur.
Historique:
La capitale des Gaules se situant à Lugdunum (Lyon), elle devient le point de départ de toutes les voies établies par le gendre d'Auguste, Marcus Vipsanius Agrippa en 20 avant J-C. Ce maillage au départ de Lyon restera dans l'histoire sous le nom d'étoile d'Agrippa. De là partent les routes vers Lutèce (Paris) qui suivent approximativement le tracé de l'actuelle N6, et vers Rome en longeant le Rhône et passant par Arausio (Orange) et suit le bord de la Méditerranée comme la nationale .
C'est au XVe siècle, avec la création de la poste royale par Louis XI qu'un réseau cohérent de routes de postes est mis en place. Les chemins de Paris à Lyon passent par Moulins (route du Bourbonnais) ou Dijon (route de Bourgogne). Le siècle suivant voit l'apparition des premiers transports réguliers de voyageurs et la plantation des ormes le long des voies pour les ombrager et les délimiter (le long des actuelles N6 et ex-N7). C'est aussi à cette époque qu'est édité le Guide des chemins de France, de Charles Estienne (1552), l'ancêtre de tous les guides modernes.
J'ai trouvé un site qu'il faut lire et relire pour apprendre tout ce qui concerne les voyages sur la nationale 7
http://www.20th.ch/RN7.htm
Quand on lit cet article et après avoir vu les videos ca donne vraiment envie de quitter l'autoroute pour visiter toutes ces belles régions que l'on traverse !
je me revoie "beaucoup d'années en arrière" quand on partait en vacances avec la 4 Chevaux bourrée de matériel et en direction du soleil ! Quoique on allait le plus souvent en Bretagne !
http://routenationale7.blogspot.fr/search/label/Bouchon%20de%20Tourves
Quand on connait le village de Tourves, on se dit qu'en effet ca devait etre terrible ! Une petite rue traverse ce village provencal !
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Par Mamé Annie le 23 Avril 2015 à 00:05
Nous poursuivons notre balade à travers d'une ville qui n'est pas toujours propre et en bon état, elle est sympathique mais j'ai vu des villes de Provence et du Sud plus jolies, heureusement qu'il y a le soleil et les terrasses
Jean Giono, né le 30 mars 1895 à Manosque et mort le 9 octobre 1970 dans la même ville, est un écrivain français.
Un grand nombre de ses ouvrages a pour cadre le monde paysan provençal. Inspirée par son imagination et ses visions de la Grèce antique, son œuvre romanesque dépeint la condition de l'homme dans le monde, face aux questions morales et métaphysiques et possède une portée universelle.
Il devint l'ami de Lucien Jacques, d'André Gide et de Jean Guéhenno, des peintres Georges Gimel et Serge Fiorio, ce dernier étant son cousin issu de germain. Il resta néanmoins en marge de tous les courants de littérature de son temps.
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Par Mamé Annie le 22 Avril 2015 à 00:05
Église Saint-Sauveur de Manosque
église paroissiale Rattachement Diocèse de Digne Début de la construction XIIe siècle Fin des travaux XIVe siècle
Style dominant Art roman provençal et gothique modèle L'église Saint-Sauveur de Manosque est une église située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence. Combinant les styles roman et gothique, construite du XIIe siècle au XIVe siècle. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 11 juillet 1975. Elle renferme un orgue construit par Meyssonnier en 1625 et transformé par Piantanida, lui-même classé en 1908 et 1971 au titre objet des monuments historiques
L’édifice Moins ancienne que l'église Notre-Dame de Romigier, l'église Saint-Sauveur de Manosque donne sur la place ombragée du même nom, laquelle est agrémentée d’une fontaine en fonte ornée de quatre cygnes. De style roman et gothique, ceci étant expliqué par cela, elle fut édifiée dès la fin du XIIe siècle et jusqu’au XIVe siècle.
Consacrée en 1372 par l’évêque Ranulphe de Gorse, neveu du pape Innocent VI, elle fut toutefois ouverte au culte dès 1250. Elle est flanquée d’un clocher-tour carré surmonté d’un élégant campanile de ferronnerie, un des plus anciens et des plus beaux de Provence. Ce chef d’œuvre, monté et assemblé sans aucune soudure, fut réalisé en 1725 par un forgeron de Valensole, Guillaume Bounard, natif de Rians, pour la tour de l’horloge sise autrefois sur cette place Saint-Sauveur. Suite à la démolition de cette tour en 1862, le campanile fut transféré en juillet 1869 sur le clocher de l’église, celle-ci ayant perdu son campanile lors du séisme de 1708.
Très ouvragé, de forme sphéroïdale, riche en entrelacs serrés et compliqués, il est couronné d’un haut fleuron avec boule surmontée d’une croix; sa partie supérieure, vue de bas en haut, dessine une rosace sur le ciel. On pénètre par un portail gothique dans une nef romane, revoûtée d’ogives au XVIIe siècle, qui a conservé son transept roman à berceaux transversaux dont la croisée est couronnée d’une coupole sur trompes. L’abside est couverte d’un cul-de-four nervé.
On y trouve un riche mobilier, notamment des sièges en bois sculpté et des toiles du XVIIe et du XVIIIe siècles. En se retournant on ne peut manquer l’imposante tribune en bois polychrome et doré supportant un orgue très ancien.
D'AUTRES FONTAINES DANS LA VILLE
La place de l'Hotel de Ville et son petit marché
Eglise Notre Dame de Romignier
reflet dans le miroir du restaurant en terrasse, on voit la porte de l'église derrière moi !
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Par Mamé Annie le 21 Avril 2015 à 00:12
Porte Soubeyran
Manosque est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Le nom de ses habitants est Manosquins. Manosque est la ville la plus peuplée des Alpes-de-Haute-Provence.
Manosque, une ville au coeur de la Provence…
En vous promenant,vous découvrirez une cité millénaire au riche passé qui a su préserver tout son charme grâce à son centre historique, ses fontaines, ses rues piétonnes, ses places ombragées et ses terrasses de cafés où l’on refait le monde…
Idéalement située entre Luberon, Durance et Verdon, à une heure de la mer et de la montagne, Manosque vous offre un cadre de vie incomparable avec ses 300 jours de soleil par an… dans un environnement d’exception.
marché, Ville culturelle, Manosque fait la part belle aux livres et à la correspondance. Jean Giono, Pierre Magnan et René Frégni en sont les ambassadeurs.
Demain la suite de la promenade
LES ARMOIRERIES DE LA VILLE DE MANOSQUE
Blason sur le sol à l'entrée de la ville
Les Armoiries Blason actuel Les armoiries de Manosque représentent depuis le début du XVème siècle, quatre mains « paumées », disent les anciens textes.
On trouve toutes les interprétations possibles de cette définition. Certains blasons représentent, en haut, une main droite et une main gauche, côté paume, et en bas, une main gauche sous la droite et une main droite sous la gauche, toujours côté paume. Depuis quelques années, le blason est constitué de quatre mains gauches identiques.
Or il semble que ce soit une erreur car la main gauche ayant mauvaise réputation (c’est la main de la trahison) et on ne la trouve jamais dans les armoiries toute seule, c’est à dire non jumelée avec la droite. Il est donc curieux d’imaginer que Manosque aurait l’infâme privilège d’avoir quatre mains gauches à son blason.
Il y a plusieurs explications à ces quatre mains, en voici deux :
La main représenterait, avec ses cinq doigts, les cinq anciens villages qui se sont groupés après le sac des sarrasins pour former le bourg. Et quatre mains pour symboliser les quatre quartiers, les quatre portes de la ville.
Les Manosquins auraient pris la main comme emblème, au XVème siècle, croyant que le nom de leur ville était dérivé du mot latin « manus ». Ils auraient, en quelque sorte, voulu faire des armoiries parlantes. Et toujours quatre , pour les quatre quartiers et les quatre portes.
Texte de Léone Caffarel, Association manosquine de recherches historiques et naturelles.
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Par Mamé Annie le 2 Février 2015 à 00:01
Ingrédients farine, sucre, œuf, beurre et eau de fleur d'oranger
Les navettes sont des pâtisseries provençales généralement préparées pour la Chandeleur à la place des crêpes, notamment à Marseille. Leur forme évoque celle d'une barque.
Légendes liées aux origines
Marchandes de navettes et de cierges, lors de la Chandeleur, devant l'Abbaye Saint-Victor de Marseille
Pour certains, l'origine de ce biscuit est associée aux fêtes de la Chandeleur célébrées en l'abbaye Saint-Victor.
Vers la fin du XIIIe, une statue de Vierge s'échoua sur les bords du Lacydon. Elle était en bois polychrome ; sa robe verte était salie, meurtrie par la patine. Elle portait une couronne d'or. Il n'en fallut pas plus pour que le petit peuple des artisans marseillais voit là une marque du destin et un signe de protection. Bien que souvent associée à ce biscuit, cette légende n'explique en rien le lien entre cet événement et la pâtisserie allongée. Elle fut, selon les uns, Notre Dame du Feu nouveau, selon les autres, la Vierge Protectrice des Gens de mer.
D'autres disent que la navette symbolise la barque qui amena les Saintes Maries sur les côtes de Provence. Pour rappeler cette histoire, Monsieur Aveyrous, fondateur du Four en 1781, aurait eu l'idée de donner à un biscuit la forme d'une barquette.
D'autres encore disent que la navette est une réminiscence des gâteaux fabriqués pour les fêtes des déesses-mère et que leur forme évoque bien autre chose qu'une barque : la fécondité.
Traditionnellement parfumées à la fleur d'oranger, les navettes sont aujourd'hui parfumées avec toutes sortes d'épices.
TRADITION
Très présente dans la culture provençale, sans aucun doute davantage que dans d'autres régions françaises, la religion catholique et la tradition de la navette sont étroitement liée. En effet, la date du 2 Février symbolise dans la culture chrétienne, la Fête de la Chandeleur.
Cette coutume a pour origine la purification de la Vierge Marie et la présentation de Jésus au temple de Jérusalem. Aujourd'hui, chacun connaît cette fête qui évoque le jour où l'on mange des crêpes ! L'arrivée des Saintes sur le territoire méditerranéen un 2 Février, n'est pour certains, pas une coïncidence et c'est pour cela que, dans le monde provençal, la tradition des manger les crêpes le jour de la Chandeleur, a été remplacé par la fabrication et la dégustation des navettes.
Dans cette tradition provençale, les navettes étaient achetées par douzaine car elle devait représenter les 12 mois de l'année. Les biscuits étaient associés aux cierges bénis, toujours symboles de la Chandeleur (du latin « candela » qui signifie « chandelle »). Leurs flammes étaient censées protéger les mas (maisons typiques provençales) et bergeries de la foudre.
On distingue trois sortes de navettes :
La Navette Classique : elle est généralement parfumée à la fleur d'oranger ;
La Navette Marseillaise : spécialité de la ville, elle peut être nature et sans fleur d'oranger ;
La Navette Provençale : caractérisée par sa texture plus tendre, elle se conserve cependant moins longtemps. Selon les ingrédients utilisés, les navettes peuvent se garder plus ou moins longtemps. Dans une boite en métal ou dans un endroit bien sec, ces biscuits peuvent être dégustés plusieurs mois après leur fabrication.
Pour cela, il suffit de les réchauffer au four afin qu'elles retrouvent tout leur croustillant, avant de les manger.
Il est de tradition de les manger à la chandeleur Nombre de marseillais assistent avec le maire de MARSEILLE à la procesion de la Vierge Noire ainsi qu'à la bénédiction par l'Archeveque de la ville des navettes.
La procession fait une pose au "Four à Navettes" la plus vieille boulangerie de la ville. Les meilleures navettes du monde y sont fabriquées !!!
Différentes variétés de parfum dans une boutique à Cassis
RECETTE NAVETTES PROVENCALES
Préparation : 30min Cuisson : 15 min
Ingrédients (pour 8 personnes) :
- 500 g farine
- 200 g sucre
- 75 g beurre
- 3 oeufs
- 1 à 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
- 1 zeste citron (ou autre parfum, fleur d'oranger, anis, vanille, chocolat)
- sel
Préparation : Dans une jatte versez la farine, le sucre, puis 50g de beurre ramolli, 2 oeufs, un zeste de citron.
> Mélanger jusqu'à obtenir une pâte lisse et diviser la pâte en 5 parts.
> Sur un plan fariné, rouler chacune des parts en forme de boudin.
> Découper en tronçons et leur donner une forme ovale et allongée, pincée au bout.
> Les installer sur une plaque beurrée et les inciser dans la longueur.
> Laisser reposer 2 h, au tiède.
> Dorer au jaune d'œuf puis les faire cuire 15 min au four thermostat 6 (180°C).
BON APPETIT !
magasin "la Cure Gourmande"
Photo Guillaume Ruoppolo, la provence.com
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