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    la valériane est partout en ce moment et embellit les vieux murs, ici dans la petite citée de Piriac

     

    La valériane embellit les vieux murs de Piriac

    Le centranthe rouge (Centranthus ruber), appelé aussi lilas d'Espagne ou valériane rouge, est une plante herbacée vivace de la famille des Valérianacées (famille aujourd'hui parfois agrégée aux Caprifoliacées).

     

    La valériane embellit les vieux murs de Piriac

     Étymologie

    Le nom de genre Centranthus a été forgé en 1805 par le botaniste suisse De Candolle à partir du grec kentron κέντρον « piqure, éperon » et anthos ἄνθος « fleur », car la fleur est munie d'un éperon. L'épithète spécifique dérive du latin ruber « rouge ».

     Caractéristiques botaniques


     
     

    La valériane embellit les vieux murs de Piriac


     
     

    C'est une plante assez grande vivant souvent en colonies (elle forme des touffes). Sa hauteur est variable, allant de 30 cm à 1,30 m, avec des tiges beaucoup plus longues qui peuvent courir sur le sol pour chercher le soleil (espèce héliophile). La souche est épaisse, subligneuse. Cette partie souterraine à odeur prononcée rappelant celle de la valériane, sa cousine, attire irrésistiblement les chats, d'où son nom vernaculaire d'Herbe aux chats. Les tiges, cylindriques (de 5-12 mm de diamètre), lisses, glauques et glabres, sont creuses et fragiles. D'abord simples et étalées, elles deviennent rameuses lorsqu'elles se redressent. Elles se cassent facilement, tout net.

    Les feuilles sont opposées, glabres, glauques et entières ou finement dentées, charnues. Elles présentent une hétérophyllie marquée : les supérieures sont sessiles, engainantes (souvent connées) et deltoïdes (7 × 6 cm), les inférieures décurrentes et elliptiques (15 × 5 cm).

    Les fleurs hermaphrodites sont rouges, roses ou parfois blanches (10 % des individus : Centranthus ruber 'Albus'), odorantes. Elles sont groupées en cymes multipares qui forment à l'extrémité des rameaux des panicules ou corymbes denses puis les inflorescences s'allongent. Ces grappes de fleurs ressemblent un peu à celles du lilas, d'où son nom vernaculaire de « lilas d'Espagne ». Chaque fleur possède une longue corolle en tube (8 à 14 mm de long) prolongée d'un bout par un éperon étroit (5 à 10 mm) et de l'autre s'étalant en 5 lobes (4+1). Il n'y a qu'une seule étamine et un style dépassant la corolle. La floraison s'étale de mai à septembre. La pollinisation est de type entomogame (bourdons, et surtout papillons à longue trompe).

    Les fruits sont des akènes glabres à dissémination anémochore.

       
       

     Écologie

    La valériane embellit les vieux murs de Piriac

    Centanthrus ruber est originaire des régions méditerranéennes : Afrique du nord (Maghreb), Turquie, Grèce, ex-Yougoslavie, Italie, France, Espagne et Portugal. Le réchauffement climatique lui permet de remonter progressivement vers le nord du pays.

    C'est une espèce thermophile et hyperxérophile qui s’accommode des sols très secs. Ses longues tiges presque lignifiée à la base peuvent courir au sol pour trouver la chaleur et le soleil. Chasmophyte, elle croît sur les rocailles, éboulis, sur les vieux murs eutrophiles ou les rochers ensoleillés (flore des murs, elle est associée en ville avec la Pariétaire de Judée). Elle est assez indifférente à la composition chimique des sols.

    La valériane embellit les vieux murs de Piriac

    Usages

    Les feuilles ont des propriétés antiscorbutiques.

    La valériane embellit les vieux murs de Piriac

     

    La valériane embellit les vieux murs de Piriac

     

     

    La valériane embellit les vieux murs de Piriac

     

    La valériane embellit les vieux murs de Piriac

     

    La valériane embellit les vieux murs de Piriac

     

    La valériane embellit les vieux murs de Piriac

     

     

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  • Fete bretonne à la piscine !

     

    Fete bretonne à la piscine !

    Cétait la fete à la piscine ! Ils sont malins, pour attirer du monde ils ont fait une fete bretonne sur le cours d'aquagym ! Et ca marche !

    Fete bretonne à la piscine !

     

     

     

    Fete bretonne à la piscine, au cours d'aquagym !

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  • Au bout du chemin la mer

    L'armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918 à h 15, met provisoirement fin aux combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918), reconnaissant de facto la victoire des Alliés et la défaite de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre, cet armistice étant prévu pour durer 36 jours, puis il a ensuite été renouvelé.

    Le cessez-le-feu est effectif à 11 h, entraînant dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons, et annonçant la fin d'une guerre qui a fait pour l'ensemble des belligérants plus de 18,6 millions de morts, d'invalides et de mutilés, dont 8 millions de civils. Les représentants allemands et alliés se réunissent dans un wagon-restaurant aménagé provenant du train d'état-major du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne.

    La guerre est terminée officiellement le 28 juin 1919 avec le traité de Versailles.

     

     

    Au bout du chemin la mer

    La raison historique

    La raison principale qui relie cette fleur à la Première Guerre mondiale est simple : elle était abondamment présente dans les champs et prairies de Flandres à partir de 1915. Pourquoi ? Parce que les bombardements avaient retourné les terres et de la chaux s’était déposée sur des sols crayeux, ce qui a favorisé son apparition, puis sa prolifération. Symbole de vie au milieu des charniers et de la grisaille, le coquelicot redonnait espoir aux troupes survivantes. Les âmes chagrines diront qu’il symbolisait le sang des soldats versé dans les champs.

    Cette couleur vive, en abondance, se démarquant du rouge sombre des blessures béantes, c’est sans doute ce qui a inspiré le lieutenant-colonel canadien John McCrae en rédigeant son célèbre poème In Flanders Fields durant le mois de mai de 1915. En quelques vers, il rendit hommage à ses compagnons tombés au combat à Ypres, dont son meilleur ami faisait partie. Il mourut également en 1917 des suites d’une méningite et fût enterré dans le Pas-de-Calais.

    Au bout du chemin la mer

     

     

     

    Nous bénéficions en ce moment de journées douces et en soleillées alors profitons

    ce sont les grandes marées et la mer découvre une grande partie du rivage

     

    Au bout du chemin la mer

     

    Au bout du chemin la mer

     

     

    Au bout du chemin la mer

     

     

    Au bout du chemin la mer

     

     

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    mer

     Une nuit de vent fort et je n'ai rien entendu !

    L'automne arrive avec des matins plus humides et plus frais

     

    Doucement l'utomne se met en place

     

    mer

     

     

    mer

     

     

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  •  Elle court, elle court, la belle valériane, rouge, rose ou blanche, elle envahit les vieux murs et le bord des chemins

     

    La valériane embellit les vieux murs de Piriac

     

     

     

    la valériane est partout en ce moment et embellit les vieux murs, ici dans la petite citée de Piriac

     

    La valériane embellit les vieux murs de Piriac

    Le centranthe rouge (Centranthus ruber), appelé aussi lilas d'Espagne ou valériane rouge, est une plante herbacée vivace de la famille des Valérianacées (famille aujourd'hui parfois agrégée aux Caprifoliacées).

     

    La valériane embellit les vieux murs de Piriac

     Étymologie

    Le nom de genre Centranthus a été forgé en 1805 par le botaniste suisse De Candolle à partir du grec kentron κέντρον « piqure, éperon » et anthos ἄνθος « fleur », car la fleur est munie d'un éperon. L'épithète spécifique dérive du latin ruber « rouge ».

     Caractéristiques botaniques


     
     

    La valériane embellit les vieux murs de Piriac


     
     

    C'est une plante assez grande vivant souvent en colonies (elle forme des touffes). Sa hauteur est variable, allant de 30 cm à 1,30 m, avec des tiges beaucoup plus longues qui peuvent courir sur le sol pour chercher le soleil (espèce héliophile). La souche est épaisse, subligneuse. Cette partie souterraine à odeur prononcée rappelant celle de la valériane, sa cousine, attire irrésistiblement les chats, d'où son nom vernaculaire d'Herbe aux chats. Les tiges, cylindriques (de 5-12 mm de diamètre), lisses, glauques et glabres, sont creuses et fragiles. D'abord simples et étalées, elles deviennent rameuses lorsqu'elles se redressent. Elles se cassent facilement, tout net.

    Les feuilles sont opposées, glabres, glauques et entières ou finement dentées, charnues. Elles présentent une hétérophyllie marquée : les supérieures sont sessiles, engainantes (souvent connées) et deltoïdes (7 × 6 cm), les inférieures décurrentes et elliptiques (15 × 5 cm).

    Les fleurs hermaphrodites sont rouges, roses ou parfois blanches (10 % des individus : Centranthus ruber 'Albus'), odorantes. Elles sont groupées en cymes multipares qui forment à l'extrémité des rameaux des panicules ou corymbes denses puis les inflorescences s'allongent. Ces grappes de fleurs ressemblent un peu à celles du lilas, d'où son nom vernaculaire de « lilas d'Espagne ». Chaque fleur possède une longue corolle en tube (8 à 14 mm de long) prolongée d'un bout par un éperon étroit (5 à 10 mm) et de l'autre s'étalant en 5 lobes (4+1). Il n'y a qu'une seule étamine et un style dépassant la corolle. La floraison s'étale de mai à septembre. La pollinisation est de type entomogame (bourdons, et surtout papillons à longue trompe).

    Les fruits sont des akènes glabres à dissémination anémochore.

       
       

     Écologie

    La valériane embellit les vieux murs de Piriac

    Centanthrus ruber est originaire des régions méditerranéennes : Afrique du nord (Maghreb), Turquie, Grèce, ex-Yougoslavie, Italie, France, Espagne et Portugal. Le réchauffement climatique lui permet de remonter progressivement vers le nord du pays.

    C'est une espèce thermophile et hyperxérophile qui s’accommode des sols très secs. Ses longues tiges presque lignifiée à la base peuvent courir au sol pour trouver la chaleur et le soleil. Chasmophyte, elle croît sur les rocailles, éboulis, sur les vieux murs eutrophiles ou les rochers ensoleillés (flore des murs, elle est associée en ville avec la Pariétaire de Judée). Elle est assez indifférente à la composition chimique des sols.

    La valériane embellit les vieux murs de Piriac

    Usages

    Les feuilles ont des propriétés antiscorbutiques.

    La valériane embellit les vieux murs de Piriac

     

    La valériane embellit les vieux murs de Piriac

     

     

    La valériane embellit les vieux murs de Piriac

     

    La valériane embellit les vieux murs de Piriac

     

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