• Traditions de Noel en Bretagne

     

    Guérande en fetes de Noel

     

    TRADITIONS DE NOEL D'ANTAN EN BRETAGNE

     

                                                                                                            

     

    http://chartierjulesmichel.blogspot.fr/2013/12/noel-en-bretagne-dans-la-traditions.html

    Elle était suivie avec assiduité en Bretagne et continue d'ailleurs de l'être car la tradition demeure bien souvent quelle que soit sa croyance religieuse.

    Aller à la messe pour nos ancêtres cela voulait dire faire plusieurs kilomètres à pied, de nuit, par tous les temps sur des chemins boueux... tout en chantant des cantiques de Noël....

    Avant de partir la famille partageait une collation de crêpes et allumait la bûche. En arrivant à l'Eglise illuminée par les cierges, la famille dépose son offrande au pied de la crèche, un gâteau, du beurre, des œufs, un panier d'osier, parfois un peu d'argent.

    Ceux qui restaient pour garder la maison et les animaux étaient chargés de disposer des couronnes de paille dans les champs autour de leurs pommiers pour s'assurer une belle récolte. On ne touchait jamais au gui réputé magique et sacré.

    Le 23 décembre, jour du solstice d'hiver était aussi chez les Celtes le" jour de la pierre brute", le jour où on cueillait rituellement le gui avec une faucille d'or.

                  

    Le Père Noël

    A l'époque où la pratique religieuse était très présente en Bretagne celui dont on espérait plein de bonnes choses était appelé Ar Mabig Jezuz, L'enfant Jésus Aujourd'hui le père Noël en Bretagne s'appelle Tad-kozh an nedeleg soit littéralement "le grand-père Noël"

     

     

    Les cadeaux de Noël.....

    Les plus anciens d'entre nous se souviennent que leurs cadeaux de Noël se limitaient souvent à un sucre d'orge ou un "petit jésus" en sucre ou encore une belle pomme rouge bien brillante, Les bonnes années les parents y ajoutaient une orange.

    Les enfants trouvaient leurs cadeaux dans leurs sabots le matin du 25 décembre, à condition qu'ils soient bien propres. Inutile de vous dire que jamais sabots n'ont été aussi bien astiqués que le 24 décembre au soir !

     

     

    Le réveillon.

    Au retour de la messe la famille réveillonne avec un repas légèrement amélioré.

    Soupe au pain, kig ha farz. On n'oubliait pas les animaux, qui avaient droit à une ration supplémentaire.

     

     

    La bûche de Noël.

    La bûche de Noël est un énorme bois de chêne, de hêtre, ou d’orme, un bois dur à combustion lente. La bûche était aspergée d'eau bénite et de sel avant d'être brûlée. La combustion pouvait durer plusieurs jours mais devait surtout chauffer la veillée de Noël après la messe. Les braises étaient recueillies car elles avaient des vertus médicinales. mais on prétendait aussi qu'elles protégeaient de la foudre, des serpents et qu'elles purifiaient l'eau de pluie. Les invités repartaient parfois chez eux avec un sabot plein de braises. ce qui leur permettait d'allumer le feu à leur retour chez eux....

     

     

    Une nuit magique.

    Les croyances anciennes sont particulièrement nombreuses. Au court de cette nuit de Noël aucun esprit satanique ne peut agir ni aucune sorcière surgir, les korrigans comme l'ankou se sont éloignés. Pendant la messe de minuit les animaux parlent "la langue de l'homme" dans leurs étables.

     

     

    http://www.noelistique.com/noel-2012/articles-2/noel-bretagne.html

    En Bretagne, les sabots de Noël n'étaient bien souvent garnis que de pommes rouges, appelées "pommes du paradis" ou d'une orange, la "pomme d'orange".

    Bien avant le IVème siècle, date à laquelle l'Eglise institua la fête de Noël, le 25 décembre était fêté par les Celtes qui célébraient Mithra, le dieu solaire.

    La tradition du sapin de Noël a toujours existé en Bretagne, puisque les Celtes le dédiaient au jour de renaissance du soleil et l'appelaient “l'arbre de l'enfantement” !

    Les enfants, les petits « Noëlloux » scandaient de porte en porte le même refrain : « Chantons Noël pour une pomme, pour une poire, pour un petit coup de cidre à boire » et leur chant était récompensé par quelques sous ou par des friandises.

     

    Les bretons, profondément catholiques, n'oublient pas pour autant leurs racines Celtes. Ainsi, avant de partir pour la messe de minuit, ils allumaient la bûche de Noël, une bûche enrubannée et aspergée d'eau bénite et de sel.

      Parmi les légendes, une raconte que Noël est une nuit magique et qu'au moment où sonnent les douze coups de minuit des phénomènes étranges se produisent :

    on entend le son des cloches des villes englouties et on peut voir des menhirs sortirent de terre pour, aller boire l'eau des sources.

    Passés les 12 coups de minuit, ils retournent sagement chez eux.

     

    Parmi certaines coutumes et croyances, il existe une qui raconte que pendant la messe de minuit, au moment de la consécration, une chandelle s'allume partout où un trésor est caché. A la même heure, l'eau des puits et des fontaines se change en vin.

    Autrefois, la veille de Noël, on mettait dans l'âtre une bûche neuve qui devait brûler sans interruption jusqu'au nouvel an, ou jusqu'à la fête des rois. On raconte que le tison de la bûche de Noël préserve de la foudre. On en mettait donc sous les lits pour protéger la maison des colères du ciel.

    Dans la nuit de Noël, on raconte que des mégalithes changent de place. Dans certains endroits, on a vu des menhirs qui vont boire au ruisseau quand les cloches sonnent la messe de minuit. D'autres menhirs sont soulevés par des oiseaux et laissent apparaître un trésor. C'est une nuit de privilèges où aucun esprit malfaisant ne peut surgir, nul maléfice, nulle sorcière ne peut agir .

    Certaines personnes, restées à la maison pendant la messe, disposaient des couronnes de paille dans les champs autour des pommiers pour assurer une belle récolte.

    On ne touchait jamais au gui, réputé magique et sacré !

    En Haute-Bretagne, il y a un marais près d'une fontaine où, d'après la tradition, sont enfouies des cloches qui sonnent toutes seules pour appeler à la messe de minuit le 25 décembre.

    Autrefois, on chantait beaucoup à Noël. Chaque année, dans certains villages de Haute-Bretagne, les rois mages revivaient dans la personne de trois jeunes gens de la commune, qui revêtaient leurs habits de fêtes et les couvraient de rubans pour annoncer la venue du messie, le soir, dans les chaumières.

     

     

     

    UN PEU DE VOCABULAIRE

    Le Père Noël peut s’appeler de différentes manières, traditionelement on disait "Mabig Jezuz" (le petit Jésus).

    Les appellations les plus courantes sont "Tad Kozh ar Pellgent" (Grand père de l’aurore) et "Tad Kozh an Nedeleg" (Grand père de Noël).

    Certains utilisent l’appellation "Tad Nedeleg" qui est une traduction mot à mot de "Père Noël" mais qui n’a jamais été employée par les Bretonnants.

    » Le Réveillon de Noël s’appelle "Ar Fiskoan", mot composé de "Fest" (fête) et de "Koan" repas du soir). »

    La Messe de Minuit se dit "Oferenn ar Pellgent" »

    La buche de Noël, celle qui se met dans l’âtre (an oaled), peut s’appeler de différente manières :

    - An etev Nedeleg - Kef an Nedeleg - Tos an Nedeleg - Skod an Nedeleg

    Source Kevrenn La Rochelle

     

    « Bonjour décembre - L' AventL'orange de Noel »
    Partager via Gmail Yahoo!

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    2
    Vendredi 3 Décembre 2021 à 06:46

    Encore un bel article.

    Noël en Bretagne que de souvenirs pour moi. Beaucoup de nostalgie car çà ne reviendra jamais surtout avec la belle-mère que j'ai.

    Merci pour cette jolie parenthèse.

    Bisou

    1
    Jeudi 2 Décembre 2021 à 18:00

    Bonjour 

    J'adore le blog de Monsieur Chartier , il vaut vraiment qu'on s'y attarde ..

    Merci pour ton lien 

    Bises 

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter