LA MORT ANNONCEE D’UN PORT DE PECHE ?
A Madame Lydia MEIGNEN,
Présidente du syndicat mixte des ports de Loire Atlantique ainsi quela SAEML,
L’histoire de La Turballe,
La ville de La Turballe est née de la fusion de hameaux de pêcheurs, de paludiers et d’agriculteurs en 1865 et rompt ainsi sa tutelle avec Guérande.
L’activité de la pêche, et notamment celle de la sardine, a permis à la ville de se développer.
Au fil du temps, son port, sa criée se sont transformés et ont évolué pour devenir une place forte de la pêche en Loire-Atlantique.
C’est ainsi qu’une véritable culture, issue d’un patrimoine structuré et humain axé sur le monde de la pêche et de sa criée, s’est construite à La Turballe.
C’est notre ADN.
Actuellement, le port de pêche et sa criée sont gérés par la SAEM et le Syndicat mixte des ports de Loire-Atlantique dont vous êtes Présidente (majoritaire), et la commune de La Turballe (minoritaire).
Madame MEIGNEN, vous le savez, la pêche est en péril, nos marins pêcheurs ainsi que toute la filière pâtissent des décisions de L’Europe, de notre gouvernement qui malmène ce secteur, des plans de sortie de flotte, des quotas en baisse, du prix du gasoil, des aides bloquées par L’Europe, des zones de pêche toujours plus réduites…
Nous avons besoin de votre appui, Madame la Présidente, et de celui de notre Département.
A La Turballe, à la pêche, à la criée, nos arguments sont forts de par nos outils quotidiens de travail qui affichent une réelle structure adaptée et de qualité, à savoir :
· La criée de La Turballe et son port se hissent à la première place en tonnage pour la Loire-Atlantique avec 43 navires de pêche.
· Notre port en eau profonde nous permet d’accueillir tous les tonnages de navire de pêche, 24/24, quelle que soit la marée (le seul sur notre département).
· Notre criée est la plus importante du Département, desservie aisément en fret routier de semi-remorques par des axes routiers adaptés.
· Notre flotte de pêche est aussi la plus importante du département.
· Une population historique de familles de marins et de travailleurs dans ce secteur dépendent de cette filière.
· Sur notre commune cela représente 210 Pêcheurs environ et pour l’ensemble de la filière de la pêche cela représente 630 emplois.
Madame MEIGNEN, le chalut brûle !
Lors de votre prise de fonction à la Présidence de la SEAM, votre premier engagement était de défendre la criée de La Turballe.
Nous comptons sur vous, sur votre engagement et sur la prise de réelles décisions, quant à la survie de la filière pêche de La Turballe.
C’est pourquoi, les élus de La Turballe ont lancé une pétition que vous trouverez jointe à ce courrier afin d’afficher concrètement notre volonté.
Cette action soutient notre criée, l’avenir de nos pêcheurs, l’une et l’autre étant liés et indissociables.
La pérennité de notre criée passera par sa modernité, elle se voudra pilote au service de la pêche fraîche, de la pêche durable et raisonnable, servie par des Marins impliqués et responsables.
Il est indispensable que le Syndicat Mixte des Ports de Loire-Atlantique, La SAEM, Le Département prennent les mesures nécessaires et investissent sur notre criée afin que le département de Loire-Atlantique conserve une place forte dans le domaine de la Pêche.
C’est à cette condition que La Turballe existera et continuera à être un port connu et reconnu.
Cordialement.
Didier Cadro.
Maire de La Turballe.
Conseiller Départemental
Comment expliquer cette crise :
Lisez attentivement ce lien
Pour protéger les dauphins dans l’Atlantique, la pêche interdite pendant un mois dans le golfe de Gascogne
La décision, historique, fait débat : d’un côté elle permettrait de sauver des milliers de dauphins, de l’autre elle provoque le courroux des pêcheurs et mareyeurs indemnisés mais forcés de rester à quai à partir de ce lundi.
Pour préserver les dauphins, les pêcheurs français et étrangers du golfe de Gascogne seront cantonnés au port pendant un mois à partir de ce lundi 22 janvier, une première depuis 1945, au grand dam d’une filière qui redoute la « casse sociale » malgré des indemnisations.
Le gouvernement français a officialisé jeudi dernier l’extension à tous les pavillons de la mesure, ordonnée fin décembre par le Conseil d’Etat, tout en promettant d’accompagner tous les acteurs du secteur.
Situation inédite depuis la Seconde Guerre mondiale, la pêche va s’interrompre presque entièrement jusqu’au 20 février du Finistère à la frontière espagnole.
grisou et pluvieux, mes jeunes en italie à florence pareil pas drôle pour eux font les musées , mais bon...
c'est dommage .. je te souhaite un bon w.end, biz flo