Ce matin, entre soleil et grisaille, qui va gagner ?

En passant devant les grilles du parc, les cygnes étaient de sortie

Lauvergnac est le nom d'un château et de sa seigneurie, attestée dès 1395, avec droit de basse justice et de moyenne justice. La famille de Lauvergnac semble s'être fondue par alliance au XV^e siècle à celle des Le Pennec.

Pierre Le Pennec est anobli le 15 août 1433 par le duc Jean V de Bretagne pour services rendus pendant le siège de Pouancé de 1432. L'« hébergement de Lauvergnac » entre dans son patrimoine en 1463 et il agrandit la seigneurie par rachat de terres aux alentour^s.

En 1673, le domaine est vendu à Pierre de la Haye, seigneur de Silz. En 1749, Marie Vincente de la Haye le cède à Jacques Anne de la Bourdonnaye, seigneur de Boishullin. Son fils, Anne François Augustin de La Bourdonnaye, né à Guérande en 1747, grandit à Lauvergnac.

Le château passe par mariage dans la famille Le Pourceau de Mondoret en 1773, puis en 1855 dans la famille de Geloes d'Elsloo. Cette dernière fait des travaux d'aménagement dans un style médiéval : construction de la galerie vitrée qui donne sur le parc, déplacement et surélévation d'une des deux tours crénelées qui était précédemment liée au mur d’enceinte, porte en faux arc, gargouilles, reconstruction de la chapelle privée Sainte-Barbe avec ses vitraux et sa flèche élancée.

En ce milieu du XIX^e siècle, le domaine s'étend sur 300 ha et comprend quatre fermes, trois moulins et cent hectares de pâtures sur les falaises. La famille Geloes d'Elsoo conserve la propriété jusqu'en 2005.