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LA RECREATION AU SIECLE DERNIER
http://iletaitunefoislecole.fr/Les-jeux-de-cour.html
LE SAUT A LA CORDE
Les filles ont toujours beaucoup aimé sauter à la corde pendant les récréations.
Les enfants pouvaient jouer seules ou à plusieurs, deux enfants faisant alors tourner la corde pendant que d’autres sautaient. Quelquefois, une seule enfant tournait sur elle-même, la corde tendue devant elle, et les autres fillettes devaient sauter au passage de la corde. Il existait aussi une variante beaucoup plus difficile pratiquée avec deux cordes.
Souvent, pendant le jeu collectif, les fillettes chantaient une comptine en rythme avec les sauts : « A la soupe, soupe, soupe, au bouillon, yon,yon, la soupe à l’oseille, c’est pour les d’moiselles, la soupe à l’oignon, c’est pour les garçons ».
LA MARELLE
- Les marelles
Ce jeu a des origines très anciennes. On a pu en retrouver la trace dans le monde antique, en Egypte et à Rome, et dans de nombreux sites des 14ème et 15ème siècles. En vieux français, le mot « mérel » ou « méreau » désignait un palet de pierre ou une grosse médaille ou monnaie. Le mot a désigné ensuite le dessin puis le jeu.
Les formes de marelles ont varié selon les époques mais, quelle qu’ait été sa forme, la marelle comportait une « terre » ( départ) et un « ciel » (arrivée). C’était un parcours un peu initiatique, de la naissance (terre) à la mort ( paradis ).
Au siècle dernier, le palet était bien souvent remplacé par une boîte métallique ( pastilles Pullmoll, réglisse Florent ). Cette boîte était lancée, tour à tour dans toutes les cases de la marelle et l’enfant devait faire le parcours en sautant à cloche-pied en évitant de marcher dans la case de la boîte et sur les lignes. Trois sortes de marelles « fleurissaient » alors sur le sol des cours d’écoles de filles :
« la marelle droite » ou « marelle à 6 » : Les fillettes devaient parcourir les 6 cases de la marelle en poussant la boîte avec le pied. « la marelle ronde » ou « marelle escargot ».
La terre était le départ et le ciel, l’arrivée mais bien souvent, les fillettes ne dessinaient pas la terre. « la marelle avion » : C’est la plus répandue, actuellement, dans le monde. On la retrouve sur tous les continents. Sa forme primitive, en croix, d’inspiration religieuse, a évolué et elle a pris sa forme et son nom actuels au début du 20ème siècle. Ce jeu se pratiquait à 2, 3 ou 4 joueuses. Les plus habiles pouvaient, en cas de réussite, se réserver des « royaumes », dans la marelle même ou dans les parties « ciel » ou « terre ». Ces territoires, interdits aux adversaires, leur compliquaient bien la tâche !
LES RONDES
Les petites filles ont toujours aimé faire des rondes. Elles se tenaient par la main et tournaient en chantant une comptine. « Passe, passe passera, la dernière, la dernière, passe, passe, passera, la dernière restera... »:
les enfants faisaient un tunnel en se tenant par les mains, deux par deux et chaque groupe de deux passait dans le tunnel en évitant de se faire « prendre » à la fin de la comptine.
« Le fermier dans son pré, le fermier dans son pré, ohé ohé ohé ... »la petite fille choisie pour être « le fermier » choisissait à son tour « sa femme », « son enfant », « la nourrice »,« le chien », « le chat », « la souris » et enfin, « le fromage » qui était battu par toutes, au milieu de la ronde.
« Tiens, voilà main droite, tiens, voilà main gauche... », un jeu de rapidité avec les mains, qui se jouait deux à deux.
« Si tu veux faire mon bonheur, (prénom de l’enfant mis au centre de la ronde), si tu veux faire mon bonheur, (prénom) donne-moi ton cœur...dis-moi oui, dis-moi non... » L’enfant devait alors choisir un autre enfant dans le cercle ( ou, souvent, les fillettes choisissaient un garçon de l’école d’à côté ! )
« Dansons la capucine, y’a pas de pain chez nous, y’en a chez la voisine, mais ce n’est pas pour nous... »
- LES BILLES
L’origine du jeu de billes reste inconnue. La première apparition connue semble remonter à la Grèce antique où l’on pratiquait la « troppa » ; le but du jeu était de lancer un maximum de petits objets ronds dans un trou. Pareillement, les Romains jouaient à « l’orca », jeu où il fallait lancer des noix ou des noisettes dans un vase.
Entre le Moyen Âge et la Renaissance, la bille, qui était jusqu’alors un objet naturel, devient un objet artisanal. Les billes sont faites en bois ou en métal, de forme grossièrement sphérique, elles sont alors appelées « gobilles ».
Certains maîtres verriers vénitiens ont même fabriqué des billes de verre au milieu du 14ème siècle.Toutefois, malgré cette évolution progressive de la bille, ce n’est qu’au 15ème siècle que les jeux s’organisent et que les règles se mettent en place, de façon orale. Le 18ème siècle voit se développer un intérêt croissant pour les jeux et les jouets. Les billes s’arrondissent parfaitement. Les matériaux de fabrication, quant à eux, se multiplient.
Au début du 20ème siècle, on trouvait des billes le plus souvent en terre peinte , mais parfois, aussi, en verre , en métal, en porcelaine, ou en agate . Les « cales », un peu plus grosses et le plus souvent en verre, valaient plusieurs billes. Il y avait, au début du siècle, de nombreuses façons de jouer aux billes. Le but était toujours de viser et toucher une cible afin de gagner un objet ( soldat en plomb ou en plastique ) ou d’autres billes. Les divers jeux portent des noms variés à l’infini : poursuite, tique, cercle,tique et pat, enclos...
On jouait au milieu de la cour ou contre un mur suivant les règles choisies par les enfants. Ce jeu était extrèmement populaire et les poches des écoliers étaient constamment alourdies par des billes de toutes sortes, et, quand l’enfant était habile, par des « calots », billes de verre ou d’agate de très grosse taille.
- LES OSSELETS
Le jeu se jouait avec de petits os de forme particulière ( carpe du très jeune mouton ou du porc), permettant de les glisser à la racine des doigts. C’était un jeu très populaire en Grèce antique. Au siècle dernier, les garçons ne jouaient plus avec de vrais osselets, mais avec des copies en métal ou en plastique, plus petits, et donc plus faciles à manipuler pour eux mais dont le poids (trop léger pour le plastique) et la surface trop lisse n’aidaient pas à accomplir les figures compliquées.
La règle de base du jeu était simple :
lancer un osselet en l’air (en général « le père ») ; ramasser un osselet parmi ceux posés par terre ; rattraper « le père » avant qu’il ne touche le sol. Le jeu devenait ensuite difficile, voire très difficile, quand il fallait ramasser plusieurs osselets en même temps, les tenir sur le dos de la main, rattraper le « père » en un mouvement particulier ( patte de chat, balayette...), maintenir les osselets entre les doigts ( tête de mort ) en faisant les figures...
Certains enfants étaient des « as » à ce jeu et gagnaient ainsi une grande popularité auprès de leurs camarades ! Par Jocelyne Beffara
- LES JEUX COLLECTIFS
http://www.spectaclesdesenfants.com/#!organiser-des-jeux-collectifs/c530
Les plus traditionnels étaient : « Chat », « Chat perché », « Chat- stop »... « Cache-cache »,peut-être un peu difficile dans une cour de récréation où il n’y avait pas beaucoup de cachettes !
« Chandelle » jeu international, appelé aussi « jeu du mouchoir »,
« rag-tag » ou « duck-goose », dans les pays anglo-saxons.
« Déli-délo », une variante du jeu de « chat », joué en 2 équipes. Les prisonniers faisant une chaîne pouvaient être délivrés par les joueurs de leur équipe.
« Un, deux, trois, soleil », plutôt joué entre filles. Une fille face à un mur, comptait : « un, deux, trois, soleil » puis se retournait. Pendant qu’elle comptait, ses camarades , placées assez loin d’elle, se rapprochaient en prenant soin de ne plus bouger après le mot « soleil ». Le but était d’arriver au mur sans avoir été vue en mouvement.
« Quatre coins » : Un jeu également présent dans beaucoup d’autres pays. Cinq joueurs, dont quatre adossés à quatre arbres et un au milieu. Les quatre enfants devaient échanger leurs places sans que le cinquième en prenne une.
Et, bien sûr, tous les jeux de ballon, foot, basket ou jeux libres. Jadis, les ballons n’étaient pas interdits dans les cours de récréation !
LE JEU DES GENDARMES ET DU VOLEUR
Le meneur de jeu fait 2 équipes, une équipe de gendarmes et une équipe de voleurs. Les gendarmes vont à la poursuite des voleurs et les ramènent en prison s’ils les touchent (définir un lieu en tant que prison avant le début de la partie). Les voleurs qui ont été fait prisonniers peuvent former une chaîne en se donnant la main. Un voleur en liberté peut venir délivrer ses compères en coupant la chaîne. Les voleurs de la partie coupée sont à nouveau libres. La partie s’arrête quand tous les voleurs sont en prison.
LA BALLE AU PRISONNIER
La balle aux prisonniers, ballon prisonnier, balle au camp ou encore ballon-chasseur, est un jeu sportif qui se joue en deux équipes, avec un ballon rebondissant, généralement dans une collectivité comme une école ou un centre de loisirs. Le terrain est partagé en quatre parties contiguës : les camps des deux équipes et leur prison. Le but du jeu est d'éliminer tous les joueurs adverses, en les touchant avec le ballon. C'est un jeu qui est souvent joué dans les cours de récréations des écoles primaires.
Tags : jeu, marelle, bille, deux, enfant
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Commentaires
je te rassure, pour avoir travaillé 5ans dans une école à mi-temps en maternelle et mi-temps en primaire, ça existe toujours !!
sauf qu'en primaire ils ont rajouté le foot pour les garçons !
Oui c'était notre temps ,je pense pas qu'on y joue encore !! c'est bien dommage bonne journée bisous
Par chez nous tous ces jeux sont encore pratiqués, je crois qu'ils sont indémodables pour les plus jeunes ...
Une belle page qui nous rappelle bien des souvenirs heureux !
Bises de mon coin ch'ti pour u ne douce fin de journée, il fraichit chez nous .
Nicole
bonjour
je jouais à la marelle
mais nous l 'appellions autrement ( en breton ) quoique je n 'étais pas dans une école diwan rires
et je sautais à la corde aussi rires
bonne soirée
kénavo
Coucou
Que de souvenirs , surtout les osselets ..
Mes petits enfants adorent quand on leur montre ces anciens jeux ..
Bises
5lizagreceMardi 4 Septembre 2018 à 08:55A l'heure des tablettes, les petites filles continuent cependant de sauter à la corde et les petits garçons aiment toujours les billes.
Oh j'adooooooooore ! Je remonte en enfance, une douce enfance faite de ces jeux bien plus éducatifs que tout ce qu'il se passe désormais. Ah on l'attendait notre récréation et comme on s'amusait ! Merci beaucoup, çà fait du bien un tel article.
Bisou
2CATALANEMardi 4 Septembre 2018 à 07:24Et oui, les jeux de récréation n'étaient plus comme ceux des gosses d'aujourd'hui ! On en parlait justement hier soir avec mon mari, et ... nous étions un peu nostalgiques ! Bises.
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De bons souvenirs oui. On jouait souvent à la balle nous. Et n’oublions pas que nous étions entre filles !