Partagez ma vie de retraitée entre "sel et mer", sur la merveilleuse presqu'ile du Pays Blanc près de Guérande. Trouver le temps d'écouter, de regarder la mer et la nature, d'aimer de rire est ma devise. Je dédie ce blog à mes petites filles en espérant qu'elles pourront le lire quand elles seront plus grandes et y découvrir des histoires d'hier et d'aujourd'hui.
" La règle d'or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu'une partie de la vérité et sous des angles différents Gandhi"
On vient de l'apprendre, le chanteur JEAN FERRET est mort
ean Ferrat (né Jean Tenenbaum), né le 26 décembre 1930 à Vaucresson (Hauts-de-Seine) et mort le 13 mars 2010 à Aubenas[1], est un écrivain-parolier, musicien-compositeur et chanteur-interprète
français.(Wikipédia)
Dernier de quatre enfants d'une famille modeste qui s'installe à Versailles en 1935, il poursuit ses études au Collège Jules Ferry. Son père est joaillier et sa mère fleuriste. Durant la
guerre, son père, qui est juif, est déporté par les nazis et meurt à Auschwitz. Il est alors caché par des militants communistes. À quinze ans, il doit donc quitter le lycée pour travailler afin
d'aider financièrement sa famille. Il commence en même temps des études de chimie et devient aide-chimiste jusqu'en 1954, année de ses premières auditions. Déjà, à cette époque, il est attiré par
la musique et le théâtre.
Au début des années 1950, il entre dans une troupe de théâtre, compose quelques chansons et joue de la guitare dans un orchestre de jazz. Il passe sans grand succès quelques auditions, fait
des passages au cabaret sous le nom de Jean Laroche, et, ne se décourageant pas, décide de se consacrer exclusivement à la musique. Le jeune guitariste prend ensuite pour pseudonymes Frank Noël,
avant d'opter pour Jean Ferrat (d'après la ville Saint-Jean-Cap-Ferrat).
Ainsi en 1956, il met en musique Les yeux d'Elsa, poème de Louis Aragon dont il est un admirateur. C'est André Claveau, alors en vogue, qui interprète la chanson et apporte à Jean Ferrat un
peu de notoriété. Il se produit alors au cabaret parisien La Colombe de Michel Valette, en première partie de Guy Béart.
En 1958, il sort chez Vogue son premier 45 tours, mais ne rencontre guère de succès. Une jeune chanteuse, Christine Sèvres, reprend quelques-unes de ses chansons. Il l'épousera en 1961. C'est
la rencontre en 1959 de Gérard Meys, qui deviendra son éditeur et son ami, qui relance sa carrière, il signe chez Decca et, l'année suivante, sort son second 45 tours avec la chanson Ma Môme, qui
est son premier succès et passe sur les radios.
(*) En 1966, le succès étant venu pour Ferrat, Vogue rééditera ce 45t sous le label Pop4, label à bon marché destiné à la grande distribution de l'époque, style Prisunic. Sa rencontre avec
Alain Goraguer, qui signera ses premiers arrangements sous le pseudonyme de Milton Lewis, sera par ailleurs décisive. Ce dernier deviendra ensuite l'arrangeur attitré des chansons de Jean
Ferrat.
Son premier 33 tours sort en 1961 et reçoit le prix de la SACEM. Il entame alors une longue carrière, émaillée de difficultés avec la censure. En effet, Jean Ferrat a toujours été un chanteur
engagé. Il écrira ses textes ou mettra en musique ceux de ses amis poètes, Henri Gougaud, Georges Coulonges ou Guy Thomas.
. En 1962, il fait la connaissance d'Isabelle Aubret. Un véritable coup de foudre amical a lieu entre les deux artistes. Ferrat lui écrit Deux enfants au soleil, un des titres majeurs de la
chanteuse, et lui propose la première partie de la tournée qu'il démarre alors. Il compose une chanson sur des paroles écrites par Philippe Pauletto qu'il publie en 1970, et qui sera ensuite
interprétée aussi par Isabelle Aubret : Tout ce que j'aime. Il a aussi composé une chanson sur des paroles de Michèle Senlis pour Jacques Boyer et Jean Louis Stain au début des années 1960 et qui
sera, dans les années 1970, réécrite partiellement et interprétée par Daniel Guichard : Mon vieux. Jean Ferrat habitait dans la commune d'Antraigues-sur-Volane (près de Vals-les-Bains) en Ardèche,
qui lui inspirera d'ailleurs la chanson La Montagne. Il meurt le 13 mars 2010 à l'hôpital d'Aubenas.
L'artiste engagé en général, Cet artiste très populaire, bien que largement diffusé par les postes périphériques, est rarement passé sur les écrans de la télévision. Il accuse le
système commercial qui fait passer les considérations financières avant la chance donnée aux artistes créatifs.
Publiant des lettres ouvertes aux différents acteurs de la vie culturelle, présidents de chaînes, ministres, il dénonce une programmation qui selon lui privilégie les chansons « commerciales
» aux créatifs[.
Il est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.