La Turballe accueille une formation qui enseigne l’art de produire du sel (photo) dans les marais salants à une dizaine de privilégiés, futurs paludiers professionnels.
Les demandes pour suivre cette formation sont nombreuses : 70 par an environ.
http://www.sel-deguerande.fr/metier-paludier/
Le métier de paludier existe depuis des générations !
Le paludier a pour mission de récolter le sel en été dans les salines (d’ailleurs, « palu » en latin signifie marais) qu’il doit aussi entretenir tout au long de l’année. Autrefois, les salines appartenaient aux classes dirigeantes (clergé, noblesse, duc de Bretagne, roi) : le salaire des paludiers était loin d’être équivalent à la valeur du sel qui était un produit de luxe et à la charge de travail fournie.
Ce métier utilise encore aujourd’hui des techniques traditionnelles, et c’est d’ailleurs l’un des rares dans le milieu agricole qui n’utilise aucun procédé mécanisé ni produits chimiques.
Parmi les outils du paludier, on trouvera par exemple :
Un las pour récolter le gros sel (un long manche de 5m)
Une lousse pour la fleur de sel (plus courte)
Un rateau à limu pour éliminer les algues
Le boutoué pour retirer la vase
Chaque année à Guérande, un paludier peut produire de 60 et 90 tonnes de gros sel et de 2 à 3 tonnes de fleur de sel (une production qui peut être variable selon le climat). De nombreuses activités !
C’est un métier dont les activités diffèrent au fil des saison :
au printemps, il doit vider les salines où l’eau de pluie s’est accumulée et retirer la vase et les algues. Puis c’est en été qu’il se doit de récolter le sel : la récolte est d’ailleurs assez aléatoire selon le soleil, le vent et la pluie (l’idéal étant un vent d’est et un temps sec pour récolter une fleur de sel de qualité).
En automne, le travail est moins conséquent : le sel doit être protégé pour l’hiver à venir et en cas de grandes marées.
En hiver, le travail est un peu plus calme, mais le paludier se doit de protéger les marais des gelées.
http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/la-turballe-44420
Les demandes pour suivre cette formation sont nombreuses : 70 par an environ.
Un beau métier d'antan et qui finalement n'a pas tellement évolué
mais a su prospérer,le bon sel est de retour depuis quelques années
bisous et belle journée
MITOU
bel article pour ce métier de paludier, de bel photos aussi
désolée pour les personnes que tu connais et que la maladie vient de frapper.
bises et à bientôt pour des nouvelles rassurantes
lyly
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J'espère que ton amie va mieux ,bisous
Merci de prendre des nouvelles
oui, c'est un miracle, elle va beaucoup mieux !
bonne journée