• LA SAINT JEAN EN FRANCE

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    Feux de la saint Jean en Bretagne

     

    EN FRANCE

     

    Le fête de la Saint-Jean était traditionnellement, dans la plus part des paroisses de France, la fête de la Jeunesse avec des jeux et des rites de passages qui étaient à la fois le moment de réception des nouveaux membres de la bachellerie du village ou du quartier (les adolescents), et l'élection du roi et de la reine de la Jeunesse pour la nouvelle année.

    Cette fête, qui était celle de l'apogée de l'Été, était fortement marquée par la musique. Elle commençait le matin avec la messe de la Saint-Jean au cours de laquelle on chantait et jouait l'Hymne à saint Jean-Baptiste qui a donné son nom aux notes de musiques, et comportait toujours le soir une veillée avec un grand feu allumé avec des bûches que les jeunes gens et les jeunes filles étaient allés mendier les jours précédents dans chaque maison. Elle se terminait par un bal nocturne.

    Dans certaines communes françaises, un bûcher de bois d'une dizaine de mètres de haut est construit pour être brûlé le soir de la fête, notamment dans le sud de l'Alsace, dans les communes de la vallée de la Thur et du pays de Thann et récemment de la vallée de la Doller, ainsi qu'en Lorraine à Harsault et Fontenoy-le-Château notamment.

     

     

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    En Alsace, le bûcher est appelé un fackel, dans la petite commune de Soultzbach-les-bains, cette tradition perdure le feu est appelé Johànisfirla et est fèté chaque année le dernier samedi de juin. Dans les Vosges, ainsi que dans le Sud de Meurthe-et-Moselle, cette construction est appelée une chavande. À Sierck-les-Bains, en Lorraine, les lumières de la ville s'éteignent à la nuit tombée et l'on fait descendre le long d'une colline une roue de feu qui termine sa course dans la Moselle.

    Cette tradition remonte au moins à une cinquantaine d'années, et les spectateurs sont chaque année au rendez-vous. Le brandon à Saint-Aventin (vallée du Larboust), photographie d'Eugène Trutat, 1898 Dans les Pyrénées, et particulièrement en Comminges, le feu de la Saint-Jean s'appelle le brandon.

    Il est constitué par un tronc de conifère préparé longtemps à l'avance :

    il est fendu longitudinalement, sur tout le pourtour, en plaçant dans les fentes des coins de bois. Finalement il a une forme de fuseau, il est dressé et on y met le feu.

     

     

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    Dans les Pyrénées-Orientales, une marche est organisée du Canigou à Perpignan:

    les marcheurs portent des torches qui viennent grossir le feu qui brûle aux pieds du Castillet. Cette cérémonie est suivie de sardanes, danses traditionnelles catalanes, et de feux d'artifice.

     

     

    Dans le Limousin, les enfants du village ou de la ville allaient chercher du bois mort ou d'autres combustibles et fabriquaient eux-mêmes le bûcher auquel ils mettaient le feu la nuit venue. Ils avaient l'accord tacite des parents qui laissaient célébrer une tradition qu'ils avaient respectée quand ils étaient plus jeunes. D'ailleurs beaucoup d'adultes venaient veiller autour du feu, c'est-à-dire tard, car à trois jours du solstice d'été, les jours sont très longs. Dans les années cinquante, ainsi, on voyait en ville, ou sur la route, des attroupements autour de ce qui ressemblait à un feu de camp. Lorsque les flammes baissaient, les garçons surtout, sautaient par dessus le feu autant de fois qu'ils le voulaient pour montrer qu'ils en étaient capables. Pour profiter de cette liberté nocturne, ne pas aller se coucher de bonne heure, pour une fois pouvoir s'amuser la nuit, les jeunes ravivaient le feu, quelquefois avec du laurier ce qui faisait crépiter le brasier.

     

    L'apparition des pétards, des fusées de feu d'artifice ont provoqué des accidents que les édiles ont voulu éviter pour la population mais aussi pour ne pas être accusés de laxisme. De plus, le goudronnage des routes, les chaussées transformées en aires de stationnement, l'augmentation de la circulation, la télévision ont eu raison de ces moeurs pittoresques

     

    Dans le Puy-de-Dôme les jeunes, souvent des étudiants, se rassemblaient à Royat et montaient à pied au sommet du Puy de Dôme où ils passaient la nuit en attendant l'aube du 25 juin pour observer le lever du soleil qui apparaît à l'horizon limité à l'Est par les Monts du Livradois et les Monts du Forez. Quelquefois ils allumaient un feu au sommet (peut être aussi pour se réchauffer un peu). Cette coutume existait dans les années 1940 et beaucoup plus tard dans les années 1960 mais existe-t'elle encore?

     

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    À Rennes (Ille-et-Vilaine)[

    Sur le territoire de la paroisse Sainte-Thérèse, au sud de la gare, dans les années 1950, se déroulaient deux événements le soir de la Saint-Jean :

    un feu place de l'église et un feu place Bir Hakeim.

    Le feu de la place de l'église :

    un caractère religieux

    Un petit bûcher de fagots secs était dressé au milieu de la place dans l'axe de l'entrée principale de l'église. Vers 20h, des paroissiens, peu nombreux, se rassemblaient autour du bûcher. Un prêtre de la paroisse, accompagné d'un choriste muni d'un petit seau d'eau bénite et d'un goupillon, venait réciter des prières puis bénissait le bûcher en l'aspergeant d'eau bénite, tout en prononçant des formules pieuses. Ensuite, l'enfant de chœur, à l'aide d'une boîte d'allumettes, mettait le feu au papier disposé sous les fagots. Le feu se propageait vite et en quelques minutes l'ensemble du bûcher flambait. Le prêtre et son servant assistaient un moment à la combustion puis se retiraient dans l'église. Les fidèles contemplaient un moment le feu puis se dispersaient alors, les uns rentrant chez eux, les autres se rendant place Bir Hakeim.

     

    Le feu de la place Bir Hakeim :

    un caractère festif[

    ] La place Bir Hakeim était alors un espace herbu sans utilité particulière; c'était une ère de jeux naturelle pour les enfants du quartier. À l'époque, avant que ne se contruisent les maisons des Castors et celles du Foyer, la campagne se trouvait à 50m.

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  • Commentaires

    1
    Samedi 25 Juin 2011 à 09:21
    marine-over
    je te souhaite un bel été bisous
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