Non je ne lis pas "VOICI" ceci est une information que j'ai pris sur internet au lendemain du palmarès des "CESAR".
ISABELLE ADAJANI a remporté le César de la meilleure actrice pour son role dans "LA JOURNEE DE LA JUPE".
César bien mérité, car j'avais vu ce film "par hasard" sur ARTE (moi qui ne regarde jamais ARTE) et je l'avais trouvé saisissant d'émotions face à cette jeunesse violente et touchante à la fois
En compétition face à Sandrine Kiberlain, Audrey Tautou, Dominique Blanc et Kristin Scott Thomas, Isabelle Adjani était déjà donnée grande favorite avec La Journée de la jupe.
Pourtant, à l'annonce de son nom par Gérard Depardieu, la ravissante brune aux yeux bleus ne semblait pas y croire. Les larmes coulaient sur son visage et ses mains cherchaient désespérément
dans son petit sac à main le long discours qu'elle avait préparé pour l'occasion.
«Je n'ai jamais été aussi émue que ce soir» « Merci beaucoup. Je crois que je n'ai jamais été aussi émue que ce soir pour ce César, a-t-elle déclaré tout en tentant au mieux de retenir les
larmes qui s'échappaient encore.
Ce César couronne le rôle le plus modeste de ma carrière et le choix d'un film dont personne ne voulait. Je suis très fière que mon travail soit reconnu de cette façon-là ». « Le cinéma teste
notre conscience et l'héritage qu'on veut laisser à nos enfants. C'est pour moi une joie qui va au-delà de la récompense. Je n'en reviens pas car ce film était une toute petite entreprise et jamais
je n'ai cru qu'on irait si loin avec la profession et le public. Tout est encore définitivement possible pour des films qui peuvent se frayer un chemin, alors que personne n'en veut souvent parce
qu'ils sont importants », a-t-elle ajouté rappelant le parcours du combattant auquel elle a dû faire face avec le réalisateur Jean-Paul Lilienfeld et toute l'équipe du film pour que ce long-métrage
d'abord diffusé sur Arte puisse sortir dans quelques salles.
Il s'agit du cinquième César d'Isabelle Adjani, déjà récompensée pour Possession d'Andrzej uawski, L'Eté meurtrier de Jean Becker, Camille Claudel de Bruno Nuytten, et La Reine Margot de
Patrice Chéreau. Et pour la première fois dans toute sa carrière, celle qui interprète une prof de Français qui prend sa classe en otage a choisi de dédier ce César à ses enfants et à sa maman, «
où qu'elle soit » laissant encore les larmes embuer ses yeux. M-A.K.
Source Voici