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LA FETE DE LA SAINT JEAN EN BRETAGNE
LA FÊTE DE LA SAINT-JEAN
Tous les ans, le 24 juin, les Bretons se retrouvent autour des feux de la saint Jean, un jour de réjouissance qui remonte à la fin des temps. Le 24 juin jour du solstice d’été, donnait lieu à des rites solaires, conservés encore de nos jours par les feux de la St. Jean.
A la fois fête RELIGIEUSE ET PROFANE: « AVEC LES PARDONS »
Œuvre de pénitence et de joyeuse assemblée, auxquelles le clergé n’accorde pas sa bénédiction sans réticence, une persistance de la méfiance ancestrale contre la fête païenne, antérieure à la cérémonie Chrétienne. En effet, et en particulier, ceux qui avoisinent les dates du 24 juin et du 1er août, ils ont donc christianisé les anciennes festivités celtiques consacrées aux réjouissances: Danses, spectacles, épreuves sportives... ( Le 1er août, se déroulait la célébration du dieu Lougos, le Lugnasad des Irlandais. )
LA SAINT-JEAN
Cette tradition remonte à l’antiquité chez les anciens celtes. L’occasion d’une des grandes fêtes religieuses en l’honneur de Belen, dieu du soleil. Le 24 juin lui était consacré, jour du solstice d’été, les feux dits de la St. Jean continuent encore aujourd’hui la tradition. Le 1 mai que les IRLANDAIS appellent encore aujourd’hui nuit de Beltain, c’est à dire du feu de Belen était en effet chez les Celtes une des grandes fête de l’année: on y célébrait le soleil nouveau et la résurrection de la nature. C’est donc un rituel solaire. La Saint-Jean n’est plus une fête paroissiale mais une réjouissance de quartiers, et également d’une certaine rivalité, chacun s’évertuant d’avoir le plus beau feu.
LA TRADITION
Chacun apporte sa contribution au feu de joie de son quartier, sous la forme d’une bûche, d’un fagot ou de quelques branches de bois mort, selon les moyens, la fortune de la famille. A la nuit le feu de St. Jean est allumé et autour de lui la fête commence dans l’excitation et le rire, on plaisante, on s’exclame, on se bouscule. Quand les flammes sont tombées, les plus audacieux sautent par-dessus le lit de braises rougeoyantes, alors les jeunes filles commencent à se cacher et les garçons de les rechercher ils tentent de s’emparer d’elles pour les ’‘balancer’‘ à neuf reprises au-dessus des braises (tradition), elles pousseront des cris, mais elles sont ravies. Elles qui font mine de fuir pour être mieux rattrapées.
Autrefois le soir du 23 juin à St JEAN DU DOIGT Finistère à l’issue de la procession on faisait descendre du clocher un ange (statue) muni d’une torche enflammée, avec laquelle il embrasait les fagots du traditionnel feu de joie, un usage du même genre s’est transmis dans le Morbihan, à PLUVIGNER le jour du Pardon, et à la Chapelle Saint NICODÈME en PLUMELIAU le 1° dimanche d’Août, la c’est St Nicodème qui allume le feu.
http://pierremerel.perso.sfr.fr/legendes.html
EN BRETAGNE, les tisons du feu de la saint Jean sont conservés soigneusement et placés près du lit, entre une branche de buis bénit le dimanche des Rameaux et un morceau de galette des rois.
Cette précausion doit les préserver du tonnerre.
Ils conservent aussi des fragments de la couronne de fleurs qui dominait le bucher, qui sont censés protéger ontre les souffrances physiques et morales.
Pour guérir les douleurs nerveuses, certaines jeunes filles les portent suspendus à leur cou, attachés à un fil de laine rouge.
(d'après un article paru en 1834)
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Commentaires
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Merci de passer me voir, et de vous arreter
bonne journée