• L'origine des conserveries à La Turballe

     

     

    http://laturballe.free.fr/phototheque/photos-anciennes-port.html

     

    La poissonnerie ou criée située sur le quai Saint-Pierre était un lieu incontournable et fréquenté par les pêcheurs et les mareyeurs, à l'occasion de la vente journalière du poisson, par le crieur. Les cafés où les marins aimaient se retrouver au retour de la pêche, pour boire la chopine, ont été entièrement rénovés et agrémentés de terrasses après la destruction de la criée à la suite de l'extension du port de pêche.

    La criée à laissé place au "Terre-plein Saint-Pierre" qui est devenu un lieu de promenade et d'animations. Cette photographie date des années 1930.

     

     

    http://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20050424&article=9548141&type=ar

     

    Avec l'avènement du Second Empire, les conserveries s'implantent avec force le long des côtes bretonnes. Une industrie qui va bouleverser l'économie de ces zones et modifier profondément le paysage des cités sardinières. Nantes, 1824. Pierre-Joseph Colin, maître-confiseur comme son père, ouvre une fabrique de conserves.

    Une vingtaine d'années après l'invention par Nicolas Appert d'un procédé de conservation auquel il a donné son nom, la stérilisation s'applique pour la première fois à la sardine, poisson roi sur les côtes de Bretagne. Au beurre, succède l'huile, aux bocaux en verre, des boîtes de fer-blanc. La première conserverie de sardines est née.

    Si Pierre-Joseph Colin, en utilisant le fer-blanc, est communément considéré comme le père de la conserverie, il n'est assurément pas le seul. Vers les lieux de pêche Pierre-Joseph Colin s'approvisionne en poisson à La Turballe, un petit village de 200 âmes, fort d'une trentaine de pêcheurs.

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    En 1832, ce sont près de 36.000 sardines qui sortent des ateliers de Colin. En quelques années, en s'appuyant notamment sur la proximité des ports de l'Atlantique, Nantes devient rapidement capitale de la conserverie alimentaire.

    En 1837, la cité des Ducs compte déjà cinq conserveries. Mais faire venir le poisson à l'usine est une solution bien compliquée quand il suffirait de faire venir l'usine aux poissons. Partie de Nantes, la conserverie va, dès lors, gagner les lieux de pêche.

    Et c'est à La Turballe, en 1824, que le Nantais François Deffès ouvre la première friture, nom donné aux usines de préparation et mise en boîte de sardines. Des initiatives locales S'il part de Nantes, le mouvement est aussi le fait d'initiatives locales.

    En 1830, Soymié, presseur et négociant d'Etel, y installe la première friterie. Trois années plus tard, une seconde s'ouvre à Lorient tandis que l'usine Gillet, qui dépend de capitaux lorientais, ouvre ses portes à Ploemeur l'année suivante © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20050424&article=9548141&type=ar#HJ11d7qA08KXJSKm.99 ........

     

    Trois années plus tard, une seconde s'ouvre à Lorient tandis que l'usine Gillet, qui dépend de capitaux lorientais, ouvre ses portes à Ploemeur l'année suivante. En 1845, un dénommé Lucas, capitaine au long cours, s'implante à Belle-Île. Des initiatives locales qui, pour autant, n'estompent pas le mouvement initié par les Nantais. Bien au contraire.

    Déjà usinier à Nantes, Phillipe & Canaud ouvrent, dès 1836, une succursale à Port-Louis. Bertrand & Feydeau s'y installe également en 1839 tout comme Pageot & Rondenet. En 1841, Pellier implante à La Turballe la deuxième conserverie du port.

    En 1842 et 1843, Jules Bonhomme-Colin, gendre de Pierre-Joseph Colin, ouvre deux usines, l'une à Kernevel, l'autre au Croisic. Dans ce petit port, la pêche de la sardine et les conserveries prennent le relais du commerce du sel, activité autrefois prospère. Mais les Nantais ne sont pas les seuls. © Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20050424&article=9548141&type=ar#PIHvrLVqJLIJosOO.99 ...... LIRE LA SUITE .........

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    Respect pour ces femmes qui travaillaient dur dans toute la Bretagne

     

    A suivre, les travail des femmes dans les sardineries

    « Suite de la balade dans les marais salants de La TurballeLES 200 ANS DES SARDINES EN BOITE »
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  • Commentaires

    8
    Vendredi 19 Août 2016 à 13:19

    Bel article sur les conserveries de poissons, sardines. Rien que les boîtes en elles-mêmes sont de petites oeuvres. Et c'est bon. Bon week-end smile

    7
    Vendredi 19 Août 2016 à 09:58

    Intéressant article ,j'en ai porté des sabots... bon vendredi bisous

     

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    6
    Jeudi 18 Août 2016 à 17:43
    bonsoir un superbe article un hommage à ces gens rudes et travailleurs et les photos anciennes sont aussi très belles bises Annie kénavo
    5
    Jeudi 18 Août 2016 à 14:36

    Tu sais quoi , j'ai mangé des sardines à l'huile à midi avec des p de terre en robe des champs !

    Bisous

    4
    Jeudi 18 Août 2016 à 13:35
    Claudine/canelle
    Merci pour ton reportage C'est très interessant ! Bises
    3
    Frankensport
    Jeudi 18 Août 2016 à 11:11

    Une très belle rapportage, Mercicool

    2
    Jeudi 18 Août 2016 à 09:54

    Heureusement qu'il reste les photos pour se rappeler ces patrimoines du passé

    bizz

    Pat

    1
    Jeudi 18 Août 2016 à 09:38

    j'aime beaucoup ton article! le clip sur "le bruit de leurs sabots" est très bien fait en quelques minutes la vie de ces femmes se déroule, elles peuvent être fières d'elles!! 

    merci pour cette très belle page, bonne journée, bises

    danièle

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