Voici un article que je viens de trouver sur la page d'accueil yahoo, Le débat est ouvert ...

Personnellement, je trouve que c'est une jolie légende, et qu'il faut laisser les enfants rever etcroire à de jolies chose.

Ils ont bien le temps d'etre confrontés aux durs réalités de la vie.

Parcontre, quand ils commencent à douter, là ils ne faut plus leur mentir et en general ils sont heureux de passer du coté "des grands" !

Faut-il mentir à ses enfants au sujet du Père Noël ? Yahoo! Pour Elles – lun. 21 nov. 2011  

  Et si la solution aux désillusions des enfants était toute simple :

ne pas leur faire croire à l’existence du Père Noël ? A l’inverse, devons-nous forcément leur avouer que le Père Noël est une invention ?

Le débat est ouvert.

« Je me souviens du jour où ma sœur m’a révélé que le Père Noël n’existait pas. Je l’ai vécu comme un drame pendant des semaines ! » confie Géraldine. Nous avons tous en tête le souvenir précis du moment où le rêve s’est brisé, et du sentiment de trahison que nous avons ressenti devant cette machinerie fomentée par les adultes

. Et si la solution était de ne jamais lui mentir au sujet du Père Noël ?

St Nicolas, Père Noël, Père Chemineau… il y a toujours eu dans nos sociétés occidentales, un personnage imaginaire symbole du don, de l’amour gratuit et de la générosité. Des valeurs essentielles dans la construction de nos tout petits. En règle générale, les enfants croient au Père Noël jusqu’à l’âge de 5-6 ans environ.

C’est une période charnière à laquelle on peut parier qu’un camarade bien attentionné se fera un plaisir de lui révéler la lourde vérité. En attendant, l’enfant se construit dans un univers qui mêle réel et imaginaire :

les cloches de Pâques, la Petite Souris, Romira sa sœur imaginaire..

. Et le Père Noël est un personnage d’une de ces histoires magiques qui font rêver les plus petits.

Dans Psychanalyse des Contes de Fées, Bruno Bettelheim, célèbre psychanalyste américain par ailleurs gendre de Sigmund Freud, écrit :

« Tout conte de fées est un miroir magique qui reflète certains aspects de notre univers intérieur et des démarches qu'exige notre passage de l'immaturité à la maturité. »

La solution serait peut-être de jouer le jeu sans en faire des tonnes, comme Cécile mère de quatre enfants :

« La vraie question serait :

Quelle est la nuance entre mentir et raconter une histoire, un conte?

Chez moi, les enfants croient au Père Noël mais je ne leur ai jamais dit où il habitait, comment il faisait pour déposer les cadeaux à tous les enfants la même nuit, comment il entrait dans la maison… Je leur ai raconté un conte :

"on dit que...." Et ils en font ce qu'ils veulent, alors je n'ai pas le sentiment de leur mentir. »

Il n’y a pas d’âge pour cesser de croire au Père Noël, laissez-le donc profitez de cette magie si rien ne vient casser le mythe. Il aura tout le temps et toute la vie pour être rationnel. Puis que deviendrait le Père Noël si tous les enfants cessaient d’y croire ?

Camilla Gallapia © Pampa Presse

Pour aller + loin : Psychanalyse des contes de fées, Bruno Bettelheim, Ed. Pocket 1999

Moi, je sais tout sur le père Noël ! Nathalie Deleubarre et Aurélie Blanz, Ed. Gautier-languereau,2007

  La carte magique du Père Noël : http://perenoelmagique.ca/