• TRADITIONS DE NOEL D'ANTAN EN BRETAGNE

     

                                                                                                            

     

    http://chartierjulesmichel.blogspot.fr/2013/12/noel-en-bretagne-dans-la-traditions.html

    Elle était suivie avec assiduité en Bretagne et continue d'ailleurs de l'être car la tradition demeure bien souvent quelle que soit sa croyance religieuse.

    Aller à la messe pour nos ancêtres cela voulait dire faire plusieurs kilomètres à pied, de nuit, par tous les temps sur des chemins boueux... tout en chantant des cantiques de Noël....

    Avant de partir la famille partageait une collation de crêpes et allumait la bûche. En arrivant à l'Eglise illuminée par les cierges, la famille dépose son offrande au pied de la crèche, un gâteau, du beurre, des œufs, un panier d'osier, parfois un peu d'argent.

    Ceux qui restaient pour garder la maison et les animaux étaient chargés de disposer des couronnes de paille dans les champs autour de leurs pommiers pour s'assurer une belle récolte. On ne touchait jamais au gui réputé magique et sacré.

    Le 23 décembre, jour du solstice d'hiver était aussi chez les Celtes le" jour de la pierre brute", le jour où on cueillait rituellement le gui avec une faucille d'or.

                  

    Le Père Noël

    A l'époque où la pratique religieuse était très présente en Bretagne celui dont on espérait plein de bonnes choses était appelé Ar Mabig Jezuz, L'enfant Jésus Aujourd'hui le père Noël en Bretagne s'appelle Tad-kozh an nedeleg soit littéralement "le grand-père Noël"

     

     

    Les cadeaux de Noël.....

    Les plus anciens d'entre nous se souviennent que leurs cadeaux de Noël se limitaient souvent à un sucre d'orge ou un "petit jésus" en sucre ou encore une belle pomme rouge bien brillante, Les bonnes années les parents y ajoutaient une orange.

    Les enfants trouvaient leurs cadeaux dans leurs sabots le matin du 25 décembre, à condition qu'ils soient bien propres. Inutile de vous dire que jamais sabots n'ont été aussi bien astiqués que le 24 décembre au soir !

     

     

    Le réveillon.

    Au retour de la messe la famille réveillonne avec un repas légèrement amélioré.

    Soupe au pain, kig ha farz. On n'oubliait pas les animaux, qui avaient droit à une ration supplémentaire.

     

     

    La bûche de Noël.

    La bûche de Noël est un énorme bois de chêne, de hêtre, ou d’orme, un bois dur à combustion lente. La bûche était aspergée d'eau bénite et de sel avant d'être brûlée. La combustion pouvait durer plusieurs jours mais devait surtout chauffer la veillée de Noël après la messe. Les braises étaient recueillies car elles avaient des vertus médicinales. mais on prétendait aussi qu'elles protégeaient de la foudre, des serpents et qu'elles purifiaient l'eau de pluie. Les invités repartaient parfois chez eux avec un sabot plein de braises. ce qui leur permettait d'allumer le feu à leur retour chez eux....

     

     

     

    Une nuit magique.

    Les croyances anciennes sont particulièrement nombreuses. Au court de cette nuit de Noël aucun esprit satanique ne peut agir ni aucune sorcière surgir, les korrigans comme l'ankou se sont éloignés. Pendant la messe de minuit les animaux parlent "la langue de l'homme" dans leurs étables.

     

     

    http://www.noelistique.com/noel-2012/articles-2/noel-bretagne.html

    En Bretagne, les sabots de Noël n'étaient bien souvent garnis que de pommes rouges, appelées "pommes du paradis" ou d'une orange, la "pomme d'orange".

    Bien avant le IVème siècle, date à laquelle l'Eglise institua la fête de Noël, le 25 décembre était fêté par les Celtes qui célébraient Mithra, le dieu solaire.

    La tradition du sapin de Noël a toujours existé en Bretagne, puisque les Celtes le dédiaient au jour de renaissance du soleil et l'appelaient “l'arbre de l'enfantement” !

    Les enfants, les petits « Noëlloux » scandaient de porte en porte le même refrain : « Chantons Noël pour une pomme, pour une poire, pour un petit coup de cidre à boire » et leur chant était récompensé par quelques sous ou par des friandises.

     

    Les bretons, profondément catholiques, n'oublient pas pour autant leurs racines Celtes. Ainsi, avant de partir pour la messe de minuit, ils allumaient la bûche de Noël, une bûche enrubannée et aspergée d'eau bénite et de sel.

      Parmi les légendes, une raconte que Noël est une nuit magique et qu'au moment où sonnent les douze coups de minuit des phénomènes étranges se produisent :

    on entend le son des cloches des villes englouties et on peut voir des menhirs sortirent de terre pour, aller boire l'eau des sources.

    Passés les 12 coups de minuit, ils retournent sagement chez eux.

     

    Parmi certaines coutumes et croyances, il existe une qui raconte que pendant la messe de minuit, au moment de la consécration, une chandelle s'allume partout où un trésor est caché. A la même heure, l'eau des puits et des fontaines se change en vin.

    Autrefois, la veille de Noël, on mettait dans l'âtre une bûche neuve qui devait brûler sans interruption jusqu'au nouvel an, ou jusqu'à la fête des rois. On raconte que le tison de la bûche de Noël préserve de la foudre. On en mettait donc sous les lits pour protéger la maison des colères du ciel.

    Dans la nuit de Noël, on raconte que des mégalithes changent de place. Dans certains endroits, on a vu des menhirs qui vont boire au ruisseau quand les cloches sonnent la messe de minuit. D'autres menhirs sont soulevés par des oiseaux et laissent apparaître un trésor. C'est une nuit de privilèges où aucun esprit malfaisant ne peut surgir, nul maléfice, nulle sorcière ne peut agir .

    Certaines personnes, restées à la maison pendant la messe, disposaient des couronnes de paille dans les champs autour des pommiers pour assurer une belle récolte.

    On ne touchait jamais au gui, réputé magique et sacré !

    En Haute-Bretagne, il y a un marais près d'une fontaine où, d'après la tradition, sont enfouies des cloches qui sonnent toutes seules pour appeler à la messe de minuit le 25 décembre.

    Autrefois, on chantait beaucoup à Noël. Chaque année, dans certains villages de Haute-Bretagne, les rois mages revivaient dans la personne de trois jeunes gens de la commune, qui revêtaient leurs habits de fêtes et les couvraient de rubans pour annoncer la venue du messie, le soir, dans les chaumières.

     

     

     

    UN PEU DE VOCABULAIRE

    Le Père Noël peut s’appeler de différentes manières, traditionelement on disait "Mabig Jezuz" (le petit Jésus).

    Les appellations les plus courantes sont "Tad Kozh ar Pellgent" (Grand père de l’aurore) et "Tad Kozh an Nedeleg" (Grand père de Noël).

    Certains utilisent l’appellation "Tad Nedeleg" qui est une traduction mot à mot de "Père Noël" mais qui n’a jamais été employée par les Bretonnants.

    » Le Réveillon de Noël s’appelle "Ar Fiskoan", mot composé de "Fest" (fête) et de "Koan" repas du soir). »

    La Messe de Minuit se dit "Oferenn ar Pellgent" »

    La buche de Noël, celle qui se met dans l’âtre (an oaled), peut s’appeler de différente manières :

    - An etev Nedeleg - Kef an Nedeleg - Tos an Nedeleg - Skod an Nedeleg

    Source Kevrenn La Rochelle

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    EN ATTENDANT NOEL

     

     


     

     

     

     






    LES DICTONS DU JOUR

    le jour de l'Immaculée ne se passe jamais sans gelée

    chaque chose en son temps, les navets et les choux pour le mois de l'Avent



                                                                            


    LE SAVIEZ VOUS ?
    Les premiers chants de Noel, appelés"des noels" furent ceux des anges pour annoncer la Bonne Nouvelle, la naissance de l'enfant Jésus.


    Autrefois, dans les campagnes, on entonnait ces cantiques pour chasser les mauvais esprits de l'hiver.





      UNE PETITE HISTOIRE

    Jadis à Matignon (Cote d'Armor) et à Ploubalay, la veille de Noel, les garcons se réunissaient et, portant sur l'épaule de grands batons et des bissacs, ils allaient frapper à la porte des métairies.

    Qui est là ? demandait-on

    Le Hoguihanneu, répondaient les gars.
    Ils chantaient quelque chose et, pour les remercier, on leur donnait un morceau de lard.
    Ils l'enfilaient dans le baton pointu de l'un d'eux, et ce lard était réservé pour un repas qui se nommait le "Bouhiho".

    Paul Sébillot "Coutumes populaires de la Haute Bretagne"

                                          

     

    UN CONTE BRETON

    Savez-vous que chaque année, la nuit de Noël, entre le roc Trédudon et le Tuchen Kador, si l’on retient bien son souffle, on peut entendre une étonnante conversation entre l’ajonc et la bruyère.

    OUI! Tous les ans ils se racontent la même histoire.

    Une histoire qui remonte au temps où de magnifiques forêts habillaient les pentes et les crêtes aujourd’hui dénudées, des Montagnes D’Arrée; il n’y a pas si longtemps d’ailleurs. C’était en l’an 752 de la formation de Rome.

    Cette nuit-là, portée par un léger vent de sud-est ou peut-être par un ange, une rumeur parcourut la forêt comme un frisson. D’arbre en arbre on se la répétait car c’était vraiment une bonne nouvelle. Et elle disait cette rumeur :

     

     

     

     

    » Là-bas par delà les horizons à Bethléem en Palestine, le sauveur vient de naître ». Cette nouvelle fit tellement chaud au cœur des arbres que le givre qui recouvrait leurs branches, se mit à fondre. Depuis le temps qu’ils attendaient cette bonne nouvelle!!! Immédiatement plusieurs furent d’avis qu’il fallait absolument y dépêcher une délégation.

    OUI! Les Monts d’Arrée se devaient d’être représentés à Bethléem. On tint conseil pour choisir les délégués. A tout seigneur, tout honneur! Bien sur, on proposa donc au chêne de conduire la délégation. Mais le roi de la forêt fit observer qu’il ne pouvait pas en conscience accepter cet honneur. Impossible d’abandonner son peuple disait-il!

    Lui, parti ce serait le chaos!

    En réalité, Il craignait que l’on s’habituât à se passer de Roi! On se tourne alors vers le doyen, un if multi centenaire…et encore plus savant que vieux. Mais L’if, non plus n’était pas intéressé. ! Il n’avait plus rien à apprendre depuis longtemps! Surtout pas de ces pauvres pays de sable ou rien ne poussait.

    Le hêtre l’Orme et le Merisier se dérobèrent aussi, prétextant que les gens avaient besoin de bons sabots et de beaux meubles.

    Finalement on se rabattit sur le sapin, l’ajonc et la bruyère …

    Les bons à rien quoi! Les petits, les sans-grades. Eux, acceptèrent de bon cœur, simplement étonnés que pour une fois on ait pensé à eux! Le cœur battant, ils prirent la route.

    OH! Que ce fut long! Que ce fut long!

    Surtout pour l’ajonc et la bruyère qui même ne allongeant le pas, avaient bien du mal à suivre le sapin. Horizon après horizon, ils parvinrent enfin à Bethléem.

     

     

     

    Et là, ma foi, ils firent les choses à leur manière avec une telle discrétion que les évangiles ont oubliés de mentionner leur visite. Donc les voilà à Bethléem! Toute rougissante, la petite bruyère félicita Marie en s’offrant elle-même en un ravissant bouquet. L’ajonc se laissa brouter par l’âne qui n’avait jamais rien manger d’aussi bon….

    De mémoire d’âne on n’avait jamais fait un tel réveillon….

    Quant au sapin, il sacrifia sa plus belle branche pour que Joseph, qui était menuisier dit-on, fabriquât un bon berceau pour l’enfant. Ce n’était pas humain pensait-il de laisser un enfant de Dieu dans une mangeoire! Même pas un enfant d’homme d’ailleurs. Ils demeurèrent quelques jours à Bethléem, heureux, tout à fait à l’aise avec la sainte famille.

    Dame! On était entre pauvre gens!

    Leur mission accomplie, ils s’en retournèrent au pays, racontant partout, en cours de route, la Bonne Nouvelle :

    Dieu est venu chez nous disaient-ils. Nous l’avons vu. Maintenant il sera toujours avec nous. Et tous les petits, les pauvres, les méprisés, toute l’humanité souffrante, les affamés, les mitraillés, les torturés, les opprimés, les sans-travail et les sans amour sentirent monter en eux un sentiment qu’ils ne connaissaient plus depuis longtemps et c’était l’espérance. On leur posait tellement de questions qu’ils étaient embarrassés pour répondre.

    Faut comprendre!

    Ils n’avaient pas été au Séminaire ou à l’université, ils ne savaient pas dire les choses comme on les dit dans les sermons. Ils disaient par exemple » Vous savez le fils de Dieu, il n’a pas l’air d’un Dieu, il a l’air d’un homme. Alors si on ne sait pas voir, on ne peut pas le reconnaître. Et ce serait vraiment dommage!

    Voilà l’histoire que se racontent encore le soir de Noël, l’ajonc, la bruyère et le sapin des Monts d’Arrée. Et bien sur nous comprenons pourquoi la bruyère, l’ajonc et le sapin ne perdent pas leurs feuilles en hiver.

    C’est qu’ils sont devenus immortels comme Dieu.

    Comment ne pas être heureux de cette bonne nouvelle!

     

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    Personnage-clé de la mythologie arthurienne, Merlin (aussi appelé Myrddin) est l'enchanteur.

     

    Sans lui, les aventures de la Table Ronde n'auraient pas eu la même tournure car il va introduire un côté magique et fantastique aux récits des chevaliers de la tables ronde.

     

    ❖ Légendes

     


    Merlin et Viviane

     

    Merlin a pour père le Diable en personne qui avait décidé de s'amouracher d'une mortelle. Pour cela, ayant pris forme humaine, il vint sur Terre et parvint à se faire aimer d'une fille aussi naïve que belle. Puis il disparut sans laisser de trace.

     

    Quel ne fut pas l'effroi de la pauvrette quand elle découvrit qu'elle était enceinte. Elle ne pouvait révéler le nom du père de l'enfant, car elle l'ignorait elle-même: elle fut donc condamnée à mort, comme l'exigeaient la loi en ce temps là.

     

     

     

     

    En attendant son accouchement car les juges avaient décidé de sauver l'enfant qui était innocent, la jeune fille fut jetée en prison. Enfin le bébé vint au monde. Le garçon vigoureux fut prénommé Merlin. Mais il était velu à faire peur, si bien qu'aucune nourrice ne voulut l'allaiter. On le laissa quelque temps à son infortunée mère, puis vint le sinistre jour où le bourreau voulut exécuter la sentence.
    Ce fut alors que se produisit le premier prodige:

    Merlin, qui n'avait jusque-là émis que de vagues vagissements tout à fait normaux pour son âge, prit la parole et, devant l'assistance et le bourreau stupéfait, défendit sa mère avec grande éloquence. A tel point qu'ils quittèrent tous les deux la prison quelques temps plus tard.

     

    Durant sept années, Merlin grandit auprès de sa mère, où il révéla chaque jour, de nouveaux talents prodigieux tels que le don de lire dans la pensée d'autrui ou celui de prédire l'avenir. Mais son jeu préféré consistait à se métamorphoser en un clin d'œil sous les yeux ébahis de ses camarades de jeux.

     


    Dragon rouge

     

    Tout ceci se passait en Bretagne la Bleue, aujourd'hui appelée Grande-Bretagne, où régnait Vortigern, un ancien sénéchal qui avait usurpé le pouvoir à la mort du roi Constant. Pour cela, il avait dû se débarrasser des deux héritiers légitimes du trône, Constans et Uther Pendragon. Il avait bien réussi à tuer l'aîné, Moine, mais le cadet lui avait échappé pour se réfugier sur le continent.


    Vortigern l'usurpateur vécut alors dans la hantise du retour d'Uther Pendragon et décida de faire construire une tour imprenable pour s'y réfugier en cas d'alerte. Mais, par curieux sortilège, le chantier ne progressait pas, car la tour s'écroulait dès qu'elle atteignait une certaine hauteur. Consultés, les devins du royaume ordonnèrent de mêler au mortier le sang d'un enfant né sans père et âgé de sept ans. Aussitôt, des valets d'armes partirent à la recherche d'un tel enfant.

     

    En traversant un village, ils entendirent deux garçon se quereller avec violence, et l'un criait à l'autre: "Né sans père, tu n'es qu'un né sans père!" C'était, bien sûr, Merlin qui, ayant deviné les intentions de Votigern, s'était arrangé pour se faire insulter de la sorte devant ses émissaires.


    Mais, pour ne pas être tué sur-le-champ, il demanda à être conduit au palais pour faire d'importantes révélations au roi. Il apprit en effet à Vortigern que deux dragons logeaient sous terre à l'emplacement de la future tour et que celle-ci s'écroulait à chacun de leurs mouvements.

     


    Arthur et Merlin l'enchanteur par Walt Disney

     

    Beaucoup, et les devins les premiers, ricanèrent en écoutant cet enfant qui prétendait en savoir si long sur le mystère de la tour. Mais le roi ordonna de creuser le sol, et, à la surprise générale, on y découvrit deux dragons endormis, l'un rouge et l'autre blanc, qui, aussitôt réveillés, se jetèrent férocement l'un sur l'autre en crachant des flammes. Pour finir le dragon brûla mortellement le rouge, avant de succomber à son tour à ses blessures.

     

    Alors, Merlin expliqua au roi le sens de ce combat symbolique, qui préfigurait un affrontement prochain entre Vortigern et Uther Pendragon. Effectivement, ce dernier arriva quelques jours plus tard, obtint le ralliement de la population et incendia une forteresse où Vortigern s'était retranché: l'usurpateur, comme le dragon rouge, périt dans les flammes.

     

    Merlin devint le conseiller dur roi Uther Pendragon et il l'aida par des enchantements à repousser les invasions ennemies.

     

    Le caractère enjoué, Merlin aimait à se présenter à ses amis sous les apparences les plus diverses, bûcherons, vieux musicien aveugle, jeune garçon téméraire, et s'amusait de leur surprise. Par ses enchantements, il favorisa des mariages et des naissances, comme celle du célèbre chevalier Lancelot.

     

     

     

     

    A deux reprises il accepta d'enseigner quelques-uns de ses secrets, et bien mal lui en prit! Morgane, l'une des sœurs d'Arthur, devint une méchante fée jalouse de sa belle-sœur, la reine Guenièvre.

     

    Sa deuxième élève fut Viviane. Merlin aimait voyager et de temps en temps il disparaissait sans explication. En général il allait se réfugier au creux des forêts, fréquentées en ces temps-là par des ondines qui avaient élu domicile auprès des sources.

     

     

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    La Légende de la ville D'ys

    •  Malgven, reine du Nord
    •  La naissance de Dahut
    •  La ville construite contre la mer
    •  Les fiancailles de Dahut avec l'Océan
    •  le masque magique
    •  La submersion de la ville
    •  Saint Guénolé, le missionnaire de Dieu
    •  La ville D'Ys, épilogue

     

    Voici l'Histoire du roi Gralon et de la ville d'Ys , Gradlon habitait en Cornouaille. Il possédait une flotte de nombreux bateaux qu'il aimait opposer à ses ennemis, souvent dans les pays lointains et très froids, il pillait alors les navires ennemis et remplissant ses coffres d'or et de trophées.

     

    Un jour ses marins, fatigués de se battre dans ces pays froids se rebellent et mirent le cap sur la Bretagne pour retrouver femmes et enfants et vivre au calme. Le roi se retrouva seul.

     

     

     

     

    un jour, le roi sentit une présence autour de lui. il leva la tête et aperçu, blanche dans le clair de lune et vêtue d'une cuirasse ruisselant de la lumière de l'astre, une femme aux longs cheveux roux, c'était Malgven , la reine du Nord , ils enfourchèrent le Morvac'h " cheval de mer" et le cheval galopait sur la crête des vagues , retrouvèrent les navires et la Cornouaille. Gradlon et Malgven eurent un enfant :

    Dahut ! la mère mourut et il retourna dans son chateau et ne voulut plus en sortir ! Dahut, grandissait, elle était très belle, comme sa mère Malgven, Dahut aimait beaucoup la mer. Un jour , elle demanda à son père qu'il lui construise une ville, une ville au bord de de la mer

     

    Gralon accepta. plusieurs milliers d'ouvriers furent mis au travail et construisirent une ville qui semblait sortir de la mer. Pour la défendre des hautes vagues et des tempêtes, une très haute digue encerclant la ville, avec une unique porte de bronze qui y donnait accès. Le roi Gradlon seul en possédait les clefs,

    On l'appela ville D'Ys.

     

     

     

    Les fiancailles de dahut avec l'Océan ! les pêcheurs, chaque soir voyait sur la plage une femme qui chantait fort, peignat ses longs cheveux blonds, c'était la princesse Dahut elle disait :

    " Océan, bel Océan bleu, roule moi sur le sable , je suis ta fiancée , je suis née sur le mer, dans les vagues et l'écume, quand j'étais enfant je jouais avec toi.

    Océan, fais venir de beaux marins que je pourrai regarder, ne sois pas jaloux, je le les rendrai l'un après l'autre. Océan, bel Océan! un jour, un chevalier étrange arriva à Ys et là .. summersion de la ville,

     

    La légende de la ville d'Ys (la reine Dahut)

    Dahut se transforme en Marie Morgane ou en sirène (peinture d'Elisabeth Baumann)

     

    Certains racontent que Dahut, après sa mort, devint une sirène et qu’elle apparait aux pêcheurs les soirs de lune, peignant sa longue chevelure d’or. Ils disent aussi que par temps très calme on peut entendre sonner les cloches de la cite disparue.

     

    « As-tu vu, pêcheur, la fille de la mer,

    peignant ses cheveux blonds dores

    au grand soleil sur le bord de l’eau ?

    J’ai vu la blanche fille de la mer,

    je l’ai même entendu chanter,

    plaintifs étaient l’air et la chanson. »

     

       Gwelas-te morvech, pesketour

     

    O kriban en bleo melen aour

     

    Dre an heol splann, e ribl an dour ?

     

    Gwelous a rris ar morvech venn

     

    M'he c"hlevis o kanann zohen

     

    Klemvarus tonn ha kanaouenn.

     

     

     

     

     

    * la ville D'Ys , épilogue

     

     

     

    La légende veut que la ville d'Ys s'élevait dans la baie de Douarnenez. le lieu-dit Poulvadid, quelques kilomètres a l'est de la ville de Douarnenez, est la forme francisée de "Poul Dahut", le "trou de Dahut" en breton,  et indique l'endroit ou la princesse fut engloutie par les flots.

     

    On dit aussi que la ville D'Ys était la plus belle capitale du monde et que Lutec fût baptisée Paris car en breton "Par Ys" signifie pareille a Ys.

    Deux proverbes bretons populaires en témoignent.

     

        * Aboue ma beuzet Ker Is

     

          N'eus kavet den par da Baris

     

          Depuis que fut noyée la ville D'Ys

     

          On n'en a point trouvé d'égale à Paris

     

       
      * Pa vo  beuzet Paris

     

         Ec'h adsavo Ker Ys

     

         Quand Paris sera englouti

     

         Resurgira la ville d'Ys

     

     


     

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    Les Korrigans


    Le Korrigan est issu du folklore breton, une sorte de gnome ou lutin farfelu

    D'apparence chétive, ils vivent en Bretagne exclusivement, et sont présents sur le château de Dinan, en Presqu'île de Crozon. Ils sont très respectés par la population pour leur courage et leur ingéniosité.
    Le mot korrigan signifie "petit nain", du breton korr = nain, suivi du diminutif ig et du suffixe an, avec le pluriel breton ed = Korriganed. On les appelle aussi Poulpikets, Kornandons ou Ozégans.
    Les Korrigans sont les gardiens des trésors des collines. Ils sont extrêmement riches, mais aussi incroyablement avares. La légende leur donne des capacités d'alchimistes, ce qui expliquerait leur richesse.

     

     


    Ces lutins sont des esprits prenant l'apparence de nains dans la légende celtique et plus particulèrement bretonne. Parfois bienveillants ou malveillants, on les décrit ayant une magnifique chevelure et des yeux rouges lumineux pour ensorceler les mortels, ou comme petits, noirs et velus, coiffés de chapeaux plats avec des rubans de velours, voire même possédant une grosse tête fort laide et très ridée.
    Ils hantent surtout les sources et les fontaines.

     

     



    Peu actifs en hiver, une légende bretonne raconte qu'à l'arrivée des beaux jours, ils appellent les mortels à la tombée de la nuit pour les faire venir autour d'un feu où dansent des korrigans. Ce rituel leur permet d'augmenter la puissance de certains de leurs pouvoirs. Si le mortel invité se joint à leur danse, il se fait entrainer dans un piège où il finit tué ou envoyé dans une caverne souterraine. Car les Korrigans naissent et meurent sous terre.

     


    Au Moyen Age, les Korrigans seraient les auteurs des ronds de sorcières que l'on trouvait parfois sur les prés ou dans les sous-bois ; ils danseraient autour de ce cercle à la tombée du jour.
    Ils symbolisent aussi la résistance de la Bretagne à la christianisation et on leur prête alors des facéties nocturnes à proximité des églises, prenant surtout les prêtres comme cibles.
    D'autres légendes racontent qu'ils ne sont pas méchants mais seulement espiègles. Ils s'amusent et jouent des tours pendables à tous ceux qui leur manquent de respect et qui les dérangent. Ils proposent des défis qui, s'ils sont réussis, donnent le droit à un voeu mais qui peuvent, en cas d'échec, se transformer en pièges mortels menant tout droit en enfer ou dans une prison sous terre sans espoir de délivrance.
    Quant à ceux qui les traitent comme il convient, ils leur témoignent leur bienveillance et leur rendent beaucoup de services. Ils sont dotés d'une force extraordinaire.

     
     
     


    On prétend que durant la nuit du 31 octobre, ils sévissent à proximité des dolmens, prêts à entraîner leurs victimes dans leur monde souterrain pour venger les morts des sévices des vivants. Cette tradition les rattache à celle d'Halloween, à l'origine fête de Samain ; ce nouvel an celtique est devenu au fil des siècles et des religions la fête que nous connaissons aujourd'hui.

     

     

    https://www.bretagne-secrete.com/legende-des-7-korrigans/

     

        

     
     
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