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Photos Wikipédia
LE PARDON DE SAINTE ANNE
Sainte Anne, mère de la Vierge, est la patronne des bretons. (Sainte Anne est fétée le 26 JUILLET)
La légende veut qu'en 1623, elle apparut pour la deuxième fois à Yves Nicolazic, paysan d'Auray. Elle lui ordonna de rebatir la chapelle qu'on lui avait dédiée à cet endroit et qui avait été détruite un siècle auparavant.
Nicolazic, en creusant le sol, découvrit en effet une statue d'Anne datant de 701. La chapelle fut alors reconstruite.
Elle sera à nouveau rebatie, à la fin du XIX siècle, sous forme d'une vaste basilique néo-renaissance.
Le pardon de Sainte-Anne d'Auray est l'un des plus important de Bretagne.
La « grand-mère des Bretons »
. En Armorique, le culte de sainte Anne ne remonte pas au-delà du XIIe siècle mais eut une diffusion importante, alimentée par la figure de l'antique déesse Ana/Dana (la déesse-mère des Tuatha Dé Danann en Irlande).
Sa popularité chez les Bretons est généralement expliquée par cette rémanence de l'antique déesse celtique Dana. En breton, sainte Anne est surnommée « Mamm gozh ar Vretoned », c’est-à-dire la grand-mère des Bretons. Plusieurs légendes la rattachent à la Bretagne. Une première légende la décrit comme originaire de Plonévez-Porzay .
Dans un autre récit, publié par Anatole Le Braz, Anne est mariée à un seigneur cruel et jaloux, qui lui interdit d’avoir des enfants. Lorsqu’elle tombe enceinte, il la chasse du château de Moëllien. Son errance avec la petite Marie la conduit à la plage de Tréfuntec où l’attend un ange, près d’une barque.
Selon la volonté de Dieu, l'ange l'amène jusqu’en Galilée. Bien des années plus tard, Marie épouse Joseph et devient la mère du Christ. Anne revient en Bretagne pour y finir sa vie dans la prière et distribue ses biens aux pauvres.
La petite marchande "de pitié"
Photo d'archive Francois Destoc
Le 26 juillet 1914, peu de jours avant la déclaration de guerre, Sainte-Anne devenait la patronne des Bretons. Répondant à l'invitation des cinq évêques de la Bretagne historique, le pape Pie X déclarait officiellement Sainte-Anne « Patrona Provinciae Britanniae ». Pour célébrer ce centenaire, Mgr Luigi Ventura, nonce apostolique à Paris et représentant du Saint-Siège en France, présidera ces deux jours de célébrations, vendredi et samedi, à Sainte-Anne d'Auray (56). Une présence qui donnera au Grand pardon une tonalité toute particulière, d'autant que Mgr Jean-Paul James, évêque de Nantes, viendra également pour la première fois à Sainte-Anne.
Les cinq diocèses de la Bretagne
historique
Le père André Guillevic, recteur du sanctuaire depuis sept ans, a invité pour cette occasion toutes les paroisses des cinq diocèses de la Bretagne historique et espère que toutes répondront à l'appel. Les pèlerins devraient être d'autant plus nombreux que le Grand pardon tombe cette année un week-end. Et le recteur peut d'ores et déjà compter sur la présence inédite d'une délégation de cinquante Portugais en costumes qui viendront offrir une statue de la Vierge Marie au sanctuaire, sur les représentants de l'ordre du Saint Sépulcre et ceux de l'ordre de Malte.
Une bannière réalisée pour les cent ans sera également offerte par un fidèle pèlerin et participera à la grande procession du samedi matin. Parmi les temps forts de ces deux jours de célébrations, soeur Marie Simon-Pierre viendra apporter son témoignage.
La religieuse, guérie miraculeusement de la maladie de Parkinson après plusieurs jours de prières pour Saint Jean-Paul II et qui est à l'origine de la béatification puis de la canonisation de l'ancien pape polonais, sera présente pour ce centenaire.
Enfin, le sanctuaire saluera lui aussi cet anniversaire grâce aux trois statues de Sainte-Anne qui seront mises en lumière durant la veillée.
Bonne fete à toutes les "Anne" et diminutifs de Anne ! (Annie, Annick, Anna, Annouck, Anita, Annette, etc..)
Sainte Anne est aussi la patronne des grand-mères, et des marins, de nombreux pardon la fete à travers la bretagne, ici, Pardon à l'ile de batz, peut etre Zaza va-t-elle rconnaitre des tetes connues !
Dictons:
« Si les fourmis s'agitent à la sainte Anne, l'orage descend de la montagne. »
« Pour la sainte Anne, ton premier panier de raisins, toute l'année te sera rendu plein ». En pays d'Apt, les premiers raisins sont offerts pour décorer la chasse de la sainte suivant l'antique tradition des prémices.
LEONAR DE VINCI - Sainte Anne, Marie et l'enfant jésus
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Sur le parking de Super U
Sur le toit de l'église
Stop .... Arret
Et départ pour l'0céan
Jonathan Livingston le goéland (titre original : Jonathan Livingston Seagull – A Story) est une œuvre de l'écrivain Richard Bach, ancien pilote de l’armée de l’air américaine.
Le livre est illustré de photos de goélands prises par Russell Munson. Publié en 1970 aux États-Unis, il a été traduit en français par Pierre Clostermann qui l'a aussi préfacé, et publié en France en 1973 par Flammarion.
Il est régulièrement réédité depuis, y compris en livre de poche. Il s'agit de l'histoire métaphorique et allégorique d'un jeune goéland que l'amour du vol entraîne dans une quête d'absolu.
Clostermann compare le livre au Petit Prince de Saint-Exupéry et à The Snow Goose de Paul Gallico, tous trois écrits par des aviateurs.
Un film ainsi qu'un ballet ont été tirés de l'œuvre originale et elle a fait l'objet de plusieurs parodies (romans et dessin animé).
L'édition américaine du Reader's Digest l'a publié en livre condensé.
Résumé;
La passion du vol entraîne le jeune Jonathan à transgresser tous les interdits, et surtout les lois du Clan. Cela va le conduire à mener une existence littéralement extraordinaire où les périodes sombres alternent avec les matins où « l’or d'un soleil tout neuf tremblait sur les rides d'une mer paisible »
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L'église Sainte-Anne est un lieu de culte catholique situé sur la commune de La Turballe, dans le département français de la Loire-Atlantique. Elle est dédiée à sainte Anne, mère de la Vierge Marie et sainte patronne des Bretons.
Présentation
L'église Sainte-Anne occupe le quartier du port. Sa construction est postérieure à celle de Notre-Dame-de-la-Miséricorde, édifiée sur les hauteurs de Trescalan en 1852.
Historique
Avec la montée en puissance de l'activité de conserverie des produits de la pêche et l'accroissement consécutif du quartier du port à partir des années 1830, la construction d'une chapelle en bord de mer se fait sentir dès la seconde moitié du XIXe siècle. Des travaux de construction sont entrepris sur un terrain offert par le douanier François-Marie Lebrun mais sont interrompus en août 1891, faute de moyens financiers pour les mener à terme. L'ancienne mairie, devenue aujourd'hui la salle François-Marie Lebrun, à l'angle de la rue de la Mairie et de la rue de la Fontaine, est bâtie en lieu et place.
La volonté de se doter d'une chapelle persiste et de nouveaux travaux de construction sont menés sous la direction de l'architecte nantais Guy Liberge, financés par des dons privés sur un terrain offert par mesdemoiselles André. L'église est bénie le 19 mai 1937 par monseigneur Villepelet, nouvel évêque de Nantes.
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La nef en direction de l'autel
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La nef en direction du porche
Éléments
La cloche, qui porte le prénom d'« Anne-Marie », est bénie le 25 avril 19462. En 1950, un chemin de croix est réalisé par Henri André.
Une barque dédiée à sainte Anne est suspendue dans la nef de l'église. Il s'agit d'un trois-mâts offert par madame Allaigre, réalisé par Amaury Elain, menuisier local, et gréé par Marius Moreau. La barque est sortie à l'occasion des fêtes de la sainte Anne et portée par les membres de la Société nationale de sauvetage en mer. La statue de sainte Anne, sur le côté droit de l'église, est entourée d'un filet de pêche et du drapeau de la Bretagne, rappelant ainsi qu'elle est la sainte patronne des pêcheurs et des Bretons. Les mosaïques qui suivent représentent un phare, des voiliers, des bateaux de pêche et des dauphins. Un Christ sur une étrave de bateau est soutenu par deux filins. La façade de l'autel représente les quatre Évangélistes (Matthieu, Marc, Luc et Jean) sous la forme d'animaux.
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Barque suspendue à la nef
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Statue de sainte Anne, mère de la Vierge Marie
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L'autel avec la représentation des quatre évangélistes
Trois vitraux se situent au fond du chœur, derrière l'autel : à gauche, saint Georges, avec un ex-voto indiquant « Offert en souvenir à sainte Marguerite de Thiery de Cabanes », au centre, sainte Anne avec l'écusson du Croisic, à droite, sainte Marguerite, avec un ex-voto indiquant « Retour à Dieu le 16 juin 1907, dans sa douzième année ». Le vitrail du chœur, réalisé par monsieur Mathieu, de Guérande, représente l'arche de Noé, la colombe et l'arc-en-ciel.
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Vitrail de saint Georges terrassant le dragon
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Vitrail de sainte Anne, mère de Marie
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Vitrail de sainte Marguerite hissée sur le dragon
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Détail du vitrail de l'arche de Noé
Au-dessus du tabernacle se trouve une icône du Bon-Pasteur avec, à gauche, la Vierge Marie et à droite, saint Joseph. L'iconographe du monastère Sainte-Élisabeth, en Biélorussie, a choisi pour ces deux figures bibliques des couleurs rappelant la proximité du bord de mer. Sur le côté gauche de l'église, de bas en haut, sont représentées les armoiries papales, de Pie XII au pape François, réalisées par mesdames Habasque-Tobie et Pichaud avec des verres plaqués soufflés à la bouche, sablés et peints en grisaille.-
Le tabernacle et l'icône
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Armoiries papales de Pie XII et de Jean XXIII
Article WIKI MONDE
6 commentaires -
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Bonjour ! c'est ma fete !
26 juillet : nous fêtons les Anne, Annie, Annick, Anita, Annette, Anouchka en l'honneur de Sainte Anne, mère de la Vierge Marie.
Le dicton du jour : "Pluie de sainte Anne est une manne"
La citation du jour : "Dans la vie, même quand ça a l'air sérieux, ça n'est tout de même que du guignol . Et on joue toujours la même pièce" Jean AnouilhCulte de sainte Anne en Bretagne
Le culte de sainte Anne en Bretagne vénère une sainte bretonne qui fait partie de ces saints bretons de l'Armorique primitive. Elle est souvent assimilée à sainte Anne, la mère de la Vierge Marie, les Armoricains ayant promu comme patronne de leur nation une sainte Anne paronyme d'antiques déesses. Sainte Anne est en effet la christianisation tardive de la déesse indo-européenne Anna Pourna, c'est-à-dire Anna la Pourvoyeuse qui se retrouve sous différentes appellations (Danaé en Grèce, déesse Anna Perenna des Romains, fleuves Don et Danube, Tanit chez les Phéniciens, Dana/Ana en Irlande (crase probable pour De Ana « ta Déesse Ana »), déesse Ana en Bretagne). La racine indo-européenne ana, « souffle, âme » se retrouve ainsi dans l'anima latin et la déesse chtonique De Ana.
Différentes traditions légendaires locales font de sainte Anne une princesse bretonne. C'est en effet une coutume fréquente de la région de gratifier miraculeusement ses saints « importés » d'une ascendance bretonne ou d'un séjour dans cette province. Les Bretons de Haute comme de Basse-Bretagne la revendiquent pour leur compatriote : dans le Finistère, une légende née vers le Ve et VIe siècles fait d'elle une princesse cornouaillaise de sang royal vénérée à Sainte-Anne-la-Palud. Dans les Côtes-d'Armor, les habitants de Merléac affirment qu'elle est née chez eux, au village de Vau-Gaillard et qu'elle avait une sœur s'appelant Pitié
Son culte en Armorique ne remonte pas au-delà du XIIe siècle mais eut une diffusion importante, généralement expliquée par la rémanence de l'antique déesse celtique Ana, le renouveau du culte des saints favorisé par la Contre-Réforme et une réponse au dogme de l'Immaculée Conception en 1854, la mère de Marie bénéficiant en retour de cette attention5.
Considérée comme sainte patronne de la Bretagne depuis le XIXe siècle, elle en a reçu officiellement le titre par le Vatican en 1914, le 26 juillet, jour du pardon de Sainte-Anne-d'Auray.
Sainte-Anne-d'Auray est devenu le troisième au rang des pèlerinages français après Lourdes et Lisieux, la prééminence du hameau de Sainte-Anne- d'Auray sur les autres centres de pèlerinages bretons s'expliquant par le fait qu'il s'y déroule un pardon uniquement religieux, sans aucune partie foraine qui se développe dans les autres centres, à mesure que les croyances se font moins fermes.
Saint Anne en faience blanche "Henriot" de Quimper
Pour les villes côtières, la Sainte-Anne est une tradition, celle de se rappeler et d’honorer la mémoire des personnes péris ou disparus en mer.
Samedi 28 juillet, les habitants de La Turballe célébraient la Sainte-Anne, pour rendre hommage aux péris et aux disparus en mer. Dans la religion catholique, Sainte-Anne est surnommée la grand-mère des Bretons. Mais, avant elle, le culte celtique rendait hommage à Dana, la déesse de la mer.
De nos jours, la célébration commence par la partie laïque, avec un dépôt de gerbes devant la stèle des Péris en Mer, située boulevard Bellanger. Le premier adjoint au maire de La Turballe, Michel Thyboyeau, rappelle :
« On ne trompe pas la mer, elle nous convie, comme tous les gens de mer, à recevoir sa loi. C’est une loi éternelle que le marin connaît et accepte. »
Le public, une petite centaine de personne, suit le discours. Les gerbes de fleurs sont déposées, geste accompagné par les Sonneurs de La Turballe, augmentant la solennité de l’instant.
Sainte Anne Chapelle sainte Anne de la TurballeCette année
Fête de la Sainte Anne
17h30 - Bd Bellanger / Stèle des Péris en mer
Dépot de gerbes de fleurs.
18h - Terre plein du Tourlandroux / Messe.
19h15 - Port / Sortie des bateaux pour dépôt de la Couronne
Boulevard Bellanger, Stèle des Péris en mer et Terre plein du Tourlandroux et Port, le 27 juillet 2019 à 17:30http://entre-sel-et-mer.eklablog.fr/c-est-ma-fete-sainte-anne-a118263326
voir de pardon de sainte Anne d'Auray
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